Le Père Goriot
Fiche de lecture : Le Père Goriot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar littlezoz • 18 Décembre 2019 • Fiche de lecture • 693 Mots (3 Pages) • 964 Vues
Fiche de lecture Père Goriot
Le père Goriot, roman d’Honoré de Balzac raconte l’histoire d’Eugene de Rastignac, jeune homme issue d’une famille noble désargenté d’Angoulême. Monté à Paris en 1819 pour faire son droit, il rêve d’entrer dans la haute société de parisienne. Il loge à la pauvre pension Vauquer, où il fait la rencontre d’un ancien vermicelier, le père Goriot, son voisin de palier avec lequel il se lie d’amitié. Puis il va demander de l’aide à sa cousine la vicomtesse de Beauséant, dame très respectable de Paris, de le prendre sous son aile et de lui enseigner les manières du beau monde et surtout comment y pénétrer. Il apprend par sa cousine que le père Goriot a deux filles mariées à des aristocrates, pour qui il donnerait tout à l’inverse d’elles qui ont honte de lui. Elle lui conseil alors de devenir l’amant d’une des deux pour pouvoir enfin accéder à son rêve. D’un autre côté, il rencontre Vautrin, un homme mystérieux de la pension Vauquer, qui lui propose un marché qui pourrait lui rapporter gros….
Le père Goriot est un vieux commerçant bourgeois de 69 ans, intelligent et joyeux a qui le commerce a réussi. C’est le plus ancien des pensionnaires de la pension Vauquer. Il a deux filles, Anastasia de Restaud et Delphine de Nucingen, envers lesquelles il éprouve un très fort amour paternel. Il a dédié sa vie pour elles. Mais il est tellement aveuglé par cet amour qu’il ne voit pas qu’elles ne désirent que son argent. Pour elles, il n’hésiterait pas à se ruiner.
Eugène de Rastignac est un jeune provincial âgé de 22 ans, issue d’une famille de petite noblesse. Il a le teint blanc, les cheveux bruns et les yeux bleu et d’après le texte, « un visage séduisant ». Il rêve d’entrer dans la haute société de Paris. Toute sa famille compte sur lui pour réussir et lui envoie d’ailleurs régulièrement de l’argent pour l’aider dans la mondanité.
Mme de Beauséant est la cousine de d’eugene de Rastignac et une personne très importante à Paris, elle est une sommité du monde aristocratique. Elle prend son cousin sous son aile et lui prêtent son nom pour qu’il puisse briller en société. Elle est l’amante du marquis d'Ajuda-Pinto. Elle découvrira par la suite que celui-ci va se marier dans son dos.
Delphine de Nucingen est la fille cadette du Père Goriot, elle est mariée à un banquier ce qui lui donne le titre de baronne. Son mari lui verse que le strict minimum nécessaire pour ses habits et la nourriture. Elle est malheureuse, jusqu'à sa rencontre avec Rastignac, qui deviendra par la suite son amant. Elle aime son père, meme si elle ne peut plus le voir, suite à l’interdiction de son mari.
Anastasia de Restaud est la fille ainée du père Goriot et elle est devenu comtesse suite à son mariage avec le comte de Restaud. Elle devra renoncer à voir son père à cause de son mari comme sa soeur. Elle a pour amant Maxime de Traille.
Vautrin à la quarantaine, Balzac le décrit comme une bête, un fauve à cause de sa poitrine poilue. C’est un homme très intelligent qui semble tout savoir sur tout et qui traine un sombre passé.
La principale caractéristique du réalisme est la tentative de décrire toute la réalité. Dans le père Goriot, l’auteur y peint le Paris de son époque. Le livre débute par une longue description de la pension Vauquer, du quartier où elle est située et sa rue. Balzac décrit les objets minutieusement tel qu’ils sont, sans vouloir les embellir, le but est de faire vrai. La description donne l’impression de pauvreté, d’abimé d’usée. Il plante le décor où vont évoluer les personnages au long du roman. L’auteur essaye aussi de représenter la réalité de son époque sans rien idéaliser. Il explique ensuite dans le livre la société dans laquelle il vit avec la différence entre la noblesse et la bourgeoisie, l’importance de l’argent, qui existe d’ailleurs toujours aujourd’hui. Les rapports entre le mari et la femme avec les adultères qui sont une chose normale et aussi l’opposition total entre Paris, la capitale, et la province.
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