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Le Lac, Alphonse de Lamartine

Commentaire d'oeuvre : Le Lac, Alphonse de Lamartine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Juillet 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  589 Mots (3 Pages)  •  962 Vues

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Antoine Turmel

Écriture et littérature

601-101-MQ 0205 (60.1)

Commentaire composé

Devoir 2F

Travail présenté à

Mme Julie St-Pierre

Cégep à distance

Le 17 juillet 2018


INTRODUCTION

« Le lac » est un poème écrit au début du 19e siècle et publié en 1820 par l’auteur de renom Alphonse de Lamartine. Au courant romantique et adoptant la forme d’élégie, ces seize strophes écrites en alexandrins sont inspirées de la rencontre de l’auteur et de Julie Charles, au lac de Bourget, lorsque Lamartine la sauva de la noyade et au même instant vécu le coup de foudre. Dans le texte suivant, il vous sera démontré comment le célèbre poète sollicite la nature de pérenniser son bonheur passé avec cette femme. On débutera par percevoir le lien entre le temps et la nature, nous continuerons à parler du lac en question et nous finiront avec l’expression de la nature.

DÉVELOPPEMENT

En effet, Lamartine interpelle beaucoup le Lac, et ce, de différentes façons dans ce poème pour démontrer que le temps a avancé sans nécessairement influencer la nature. On peut le remarquer lorsqu’il le questionne comme par exemple : « Un soir, t’en souvient-il? ». Aussi, dans la répétition du mot « ainsi » dans les vers suivants : « Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes ». On peut en dégager qu’il veut prouver au lac lui-même qu’il agit de la même manière qu’auparavant, que l’environnement dans lequel les souvenirs ont été créé (la nature), est indifférent comparer au temps qui a avancé et qu’ainsi il peut rendre durable les souvenirs en question.

La nature en général et spécialement le lac évoque le bonheur passé de l’auteur. Par exemple, lorsqu’il s’exprime en utilisant des adjectifs mettant en valeur le lac : « Beau lac », « flots harmonieux », flots chéris », on peut comprendre qu’il exprime les sentiments de bonheur qu’il vivait en décrivant la nature qui l’entoure et l’entourait lorsqu’il passait du temps avec son amante. On peut donc déduire que pour pérenniser son bonheur passé, il doit se rappeler des caractéristiques dont la nature lui offrait à lui et à sa bien-aimée. Aussi, l’accumulation : « Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêts obscurs ! » en lien avec le vers suivant : « Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir. » nous laisse comprendre que l’auteur était conscient que la nature peut pérenniser ses souvenirs car elle se renouvelle infiniment et qu’elle reste en quelque sorte indifférente même si le temps à avancé depuis.  

Dans les quatre dernières strophes, Lamartine liste tous les éléments de la nature qui pourrais renfermer ces fameux souvenirs. Les conjonctions « qu’» ou « que » sont beaucoup utilisés lors de ces passages et ont un lien avec le dernier vers « Tout disent : Ils ont aimé! ». Il est important de voir ce lien parce qu’il nous révèle que le poète souhaite que la nature exprime l’amour que lui et sa compagne ressentaient l’un pour l’autre. Les trois derniers mots du poème : « Ils ont aimés » sont définitivement les plus puissants de ce poème. Ils concentrent tout ce qui à été dit dans le poème et surtout nous fait comprendre à quel points la nature peut être expressive.

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