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Le Crapaud, Les Amours jaunes, Corbière.

Commentaire de texte : Le Crapaud, Les Amours jaunes, Corbière.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 076 Mots (5 Pages)  •  310 Vues

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Commentaire composé : Le Crapaud, Les Amours jaunes.Corbière.

Pote maudit dont les amours sont plus jaunes que durées, Corbière a marqué les esprits d XIXe siècle avec son style parodique, Lamartine, Hugo, aucun poète n'échappe à sa plume acerbe, y compris lui-même. C'est du moins ce que l'on peut penser à la lecture du poème « Le Crapaud extrait des Amies jaunes paru en 1873. Le poète semble y livrer son autoportrait sous la figure de T'amphibien

Nous pouvons donc demander en quoi ce poème institue désenchantement poétique.

Nous montrerons d'abord comment Corbière déconstruit le lyrisme, puis nous nous intéresserons à la démystification de la poésie avant d'analyser la figure du poète comme double d crapaud

I. Une déconstruction du lyrisme.

1) Un cadre naturel Cadre naturel of champ lexical de la nature métaphore de l'herbe « vert sombre » (v3), le massif (v5), la boue (v.10) et la pierre (v.14).

Tous ces éléments sont associés à une certaine froideur la boue, la pierre. Ne sont pas des éléments que l'on représente de façon traditionnelle dans un poème, à moins de vouloir les déprécier. On est bien loin de la nuit étoile traditionnelle des poèmes lyriques

Le cadre devient presque cauchemardesque.

2) Une ambiance inquiétante.

Scène nocturne qui devient étouffante : of vers 1 un chant dans une nuit sans air », impression que les deux personnages vont mourir. Isotopie de la mort d'ailleurs visible à travers certains termes comme « enterré » (personnification du chant) ou sous sa pierre l’inquiétude nait également par la ponctuation : les nombreux points de suspension (v.1,4,5,9) entre une forme de malaise, Le chant », symbole du lyrisme, devient presque une mélodie angoissante : on insiste dessus par la polyptote « un chant, un chant, il chante »

La promenade entre les deux locuteurs semble virer au drame.

3) Une dichotomie entre les deux personnages. Allure de dialogue perceptible par la ponctuation (tirets, type interrogatif, forme exclamative)

Dimension romantique par la façon dont se désigne le poète ton soldat fidèle (déterminant possessif- idée d'une proximité, figure du chevalier qui défend sa belle) Dialogue qui tourne court : à l'effroi de la famine (répète à plusieurs reprises Horreur pourquoi ?). L'ambiance devient froide, comme si elle fait écho à l'atmosphère qui (répète depuis le début du texte horreur ?»). On a presque l'impression que le poète se plait à traumatiser sa belle au point de la quitter, à la fin (double interprétation possible da terme Bonsoir départ ou arrivée).

Corbières déconstruit le lyrisme et propose un déchant poétique : le moi n'est plus ici romantique en mal d'amour, mais plus salique avec sa mine. Le pli de déconstruire ce registre. Il met à mal la poésie elle-même.

II) Une démystification de la poésie.

1) Un sonnet inversé

Ce qui frappe, c'est la forme du poème deux tercet, deux quatrains, comme si Corbière retournait le modèle du sonnet

Il utilise également des octosyllabes, renonçant ainsi aux grands alexandrins. On remarque également que certains termes violents sont mis en valeur par la césure ''la lune plaque'' (idée d'une cruauté de la nature), le chant et entent la (mort associé à la poésie), le vers 9 pose toutefois problème par son irrégularité Synérèse poète pour arriver à l'octosyllabe? Sorte de mise en abyme qui montre que le poète

Comment traiter les nombreux points de suspension 7 tondo a perdu toute notion de versification ? Impression d'une cacophonie par la ponctuation qui coupe la syntaxe : pourquoi un tiret devant la

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Corbière malmene à la fois la forme et le fond,

2) Le contre alchimie ? Le chant ne parvient pas aux oreilles du lecteur : c'est plutôt désenchantement

-Il est enterré (come dissimile) Il manque d’air : homophonie qui monte qu'il manque de rythmique ?

Oxymore rossignol de la boue semble résumer à lui seul cette dépréciation du chant le rossignol, symbole poétique et lyrique, est ici complété par l'espressione de la bour, comme s'il perdait tout ce qui le rendait beau

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