L’avare de Molière
Commentaire de texte : L’avare de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dryhbrt • 6 Mai 2021 • Commentaire de texte • 790 Mots (4 Pages) • 741 Vues
LHERBIER 1ST2S
Lola
Commentaire de texte : L’avare de Molière
Molière appeler aussi Jean-Baptiste POQUELIRE est un comédien et dramaturge français, il est né le 15 janvier 1622 à Paris et est décédé le 17 février 1673. Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre, notamment l’œuvre que nous allons analyser aujourd’hui « L’avare ».
C’est une comédie composée en cinq actes. C’est une comédie de caractère avec comme personnage principal Harpagon qui est caractérisé par son avarice caricaturale. L'extrait que nous allons étudier et le monologue d'harpagon où il cache son argent il ne le retrouve plus et devient fou.
En quoi Harpagon est fou et que ce monologue est comique ?
Dans un premier temps nous verrons pourquoi harpagon est fou et dans un 2nd temps nous verrons comment le monologue peut-il être comique.
Tout d'abord on peut montrer qu’Harpagon est fou par rapport à son obsession à l'argent. Il personnifie l'argent « mon argent » « mon pauvre argent » « mon cher ami ». Dans la phrase « mon pauvre argent » il y a une sorte d’oxymore et un jeu de mots sur le mot pauvre. Il le (l’argent) personnifie avec le pronom « il » et le pronom possessif « mon » on peut remarquer les numérations « je meurs, je suis mort, je suis enterré » qui est aussi une hyperbole. Puis il utilise une prosopopée blasphème « n’y a-t-il personne qui veuille […] qu'il a pris ». Il utilise aussi des termes d'affection pour parler de son argent. Pour harpagon l'argent est tout pour lui.
Harpagon montre une forte agitation grâce à des indices qui se révèlent dans ses déplacements « où courir ? où ne pas courir ? », « n'est-il point là, n'est-il point ici ? ». Il montre aussi une perte d'identité, un faux monologue, un dédoublement de personnalité « qui est-ce […] Ah c'est moi » « que dites-vous ? Ce n'est personne », puis des questionnements…
Puis il montre une envie de mourir avec le champ lexical de la mort et de la dépossession, avec une gradation ascendante « je meurs, je suis mort, je suis enterré » puis il annonce qu'il aimerait se suicider « je me prendrai moi-même après »
Mais harpagon est prêt à tout pour retrouver son argent.
Mais cet extrait est aussi comique, grâce au comique de langage, au comique de situation et au comique de geste présente dans l'extrait.
Le comique de langage est désigné tout d'abord par un oxymore « mon pauvre argent » qui montre comme nous l'avons dit plus haut un jeu de mots entre le mot pauvre et argent qui sont contradictoires. il se montre ensuite avec une personnification de l'argent, vu aussi un peu plus haut avec « mon cher ami » « sans toi, il m'est impossible de vivre » puis il se montre avec une hyperbole avec le groupe composé de 3 éléments tel que « voleur/assassin/meurtrier » puis avec « je suis perdu, je suis assassiné » ou encore « on m'a coupé la gorge »
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