L’amant de Marguerite Duras
Commentaire de texte : L’amant de Marguerite Duras. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maiaramognino • 14 Février 2022 • Commentaire de texte • 1 621 Mots (7 Pages) • 1 325 Vues
Introduction :
• En 1961 , Harper Lee remporte le prix du concours Pulitzer pour son roman « ne tirer pas sur l’oiseau moqueur », dans cet ouvrage il conte l’histoire d’un avocat commis d’office pour défendre un homme noir accusé d’avoir violé une femme blanche et qui risques la peine de mort. Cette œuvre portée sur le racisme et les questions de genre peut nous permettre de faire le lien avec le roman autobiographique de margeurite Duras, publié en 1984, inspiré par son enfance en Indochine et qui s’inscrit dans le mouvement littéraire du Nouveau roman. l’extrait que nous étudierons aujourd’hui porte sur la rencontre amoureuse des deux personnages principaux de l’œuvre, une jeune fille blanche et un homme chinois de 17 ans sont aînés en Indochine coloniale sur les berges du fleuve Mékong.
« Comment au travers d’une rencontre amoureuse d’apparence banale, l’autrice questionne t’elle en réalité les statuts de genre et les conventions littéraire et sociales de l’époque »?
Dans cet extrait nous pourrons observer trois mouvements, de la ligne 1 à 5, le cadre de la rencontre amoureuse, puis de la ligne 5 à 21, un dialogue amoureux rythmé par l’indifférence et le trouble, enfin de la ligne 21 à 27, le poids du monde extérieur et les tensions du monde intérieur.
Analyse linéaire du texte :
Ligne n°1 : Le texte débute avec la présentation du premier personnage “L’homme élégant”, avec “homme” on reste assez vague sur la nature du personnage , mais il ensuite associé a l’adjectif “élégant” qui est plutôt mélioratif, puis ajouter à cela le fait qu’il sorte d’une limousine et qu’il fume des cigarette anglaise, des éléments témoins d’une certaine aisance économique du jeune homme. Il apparaît aussi la thématique du regard “Il regarde” caractère récurrent de la rencontre amoureuse.
Ligne n°2 : cette seconde ligne introduit le personnage de « la jeune fille ». Elle se démarque des autres grâce a des détails vestimentaires particuliers en portant un “chapeau d’homme et chaussures d’or”.
On observe aussi qu’un décalage s’opère entre les deux personnages, en effet on parle ici d’un homme donc d’un adulte et d’une jeune fille sous entendu une adolescente. Le temps des verbes est aussi remarquable avec “Il vient” qui donne une impression d’immédiatetés ou d’instantanéités. Puis avec L’adverbe “lentement” qui donne une impression d’intimidation, d’hésitation de la part de L’homme, cette théorie se confirme par la suite “c’est visible il est intimidé”. Puis on observe encore la thématique du regard avec « C’est visible ».
Ligne n°3 : L’hésitation de l’homme est accentuée par la répétition de “Tout d’abord” et sa tentative de l’aborder en lui offrant une cigarette, le seul moyen qu’il trouve pour commencer une conversation.
Ligne n°4 : On nous le confirme avec un champ lexical du trouble, de l’appréhension on peut relever les termes suivants “sa main tremble”, le verbe ”tremble” répéter deux fois, “il doit la surmonter”, “lentement”, “ne sourit pas”, ou encore ”peur”. Puis la phrase “il n’est pas blanc, il doit la surmonter” nous révèle un des enjeux importants du texte qui la question de conventions de races.
Ligne n°5 : La jeune fille répond, sa réponse est assez courte, elle garde une forme de distance. Jeux sur les différents types de discours. “Elle lui dit qu’elle ne fume pas” = discours indirect / “non merci” = discours indirect libre. Malgré cette réponse courte l’homme ne se décourage pas, au contraire il y voit une possibilité de continuer la conversation.
Ligne n°6 : Ça se confirme ligne 6, “Alors il a moins peur”, la répétition de “Alors” ici une anaphore utilisée pour montrer le courage dont il fait preuve. Il rentre ensuite dans la séduction “il lui dit qu’il croit rêver”. Et la répétition du pronom “elle” qui préserve la notion de mystère et de suspense qui plane autour de la jeune fille.
Ligne n°7 : Avec “elle ne répond pas” “Elle ne dit rien” “pourquoi répondrais
t’elle », « ce n’est pas la peine qu’elle réponde », on comprend assez bien qu’elle est distante et désintéressée, mais lui ne se décourage pas “Alors il le lui demande” ici on nous donne l’impression que l’homme pose enfin la question qu’il le perturbait depuis le début et cette prend une dimension étrangement réelle en étant posée au discours direct
Ligne n° 7-8 : on repose la question des conventions de races avec “Mais d’où venez vous?”
Ligne n° 8-9 : ici le texte prend un tournant important car on en apprend plus sur la vie de la jeune fille et sa mère, on sait maintenant que c’est une fille d’institutrice, qui vient d’un milieux plutôt modeste. Mais qu’elle aussi est connue du chinois, « Il réfléchit et puis il dit qu’il a entendu parler de cette dame, sa mère, de son manque de chance avec cette concession », cette phrase est importante car elle peut nous
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