La vie sédentaire idéalisée dans le Survenant de Germaine Guèvremont

Argument 1 :

Dans le roman, La vie sédentaire est idéalisée. Pour les habitants du livre, une vie sédentaire représente une sorte d’accomplissement de vie.

Sous argument 1 : Dans la famille Beauchemin, les valeurs traditionnelles sont importantes. La maison familiales est le principal lieu de rassemblement.

Citation 1 : « Approche à la table, Approche sans gênes, Survenant, lui cria le père Didace..» (p.19)

Explication : À l’époque, les rassemblements, tant simple repas que célébration, était fait à la maison familiale. C’est ne valeurs traditionnelles franco-canadiennes que le lecteur peut facilement saisir dans le roman. Dans la citation plus haut, le père Didace invite le survenant à la table. La répétition du mot « Approche » démontre l’instance de l’homme. Il veut que l’invité se sente le bienvenu dans sa demeure. Il est fier d’accueillir le survenant dans sa maison familiale qui représente l’accomplissement d’une vie.

Sous argument 2 : Pour le père Didace, la prise de possessions de la ferme familiale est une fierté.

Citation 2 : « […] un sentiment de dure, de plénitude, l’avait pénétré jusque dans sa substance même :la force tranquille de l’arbre qui, à chaque jour, chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol.» (p.80)

Explication : Dans cette longue phrase, le lecteur peut ressentir l’amour pour la terre du père Didace. L’auteure compare un arbre avec la stabilité. On peut percevoir, dans cette métaphore, le sentiment de sécurité que le Chef de famille voit dans son héritage. L’utilisation du mot « plénitude » est également important. La plénitude est un énorme sentiment d’épanouissement. C’est lorsqu’une personne se sent comblée. Ce sentiment ressenti par le père Didace fait comprendre au lecteur qu’il est fier de son mode de vie.

Sous argument 3 : Les habitants du Chenal du mMoine sont très heureux avec leur mode de vie sédentaire. Lors de festivité du jour de L’an, le lecteur peut ressentir le bonheur des habitants.

Citation : « Des cris, des rire, de grands hélas! Des embrassades, des poignées de mains, des vœux, des plaisanteries, pour se terminer par une tournée de petits verres [...] » (p.95)

Explication : Dans l’énoncé plus haut, la joie de vivre se fait ressentir grâce à l’accumulation de geste heureux faite par l’auteure.  L’accumulation a pour but de crée un effet d’amplification chez le lecteur. Le rassemblement des habitants du Chenal du Moine ne pourrait pas se faire s’il n’avait pas un mode de vie sédentaire.

P.20

Argument 2 : Dans le roman, la vie nomade, de ville, est dénigré. Elle est décrite comme étant le « mauvais mode de vie ».

Sous argument 1 : Selon les habitants du village, la ville incite à la débauche.  L’alcool, la drogue, le sexe sont des péchés que la ville prône.

Citation 4 : « Encore plus qu’un objet d’horreur pour Alphonsine l’alcool était une menace, une malédiction sur la maison. » (p.40)

Explication : Dans l’extrait ci-haut, le lecteur peut observer un champ lexical du mot « mauvais ». L’utilisation des mots « horreur », « menace » et « malédiction » dans la même phrase met l’accent sur l’opinion d’Alphonsine : L’alcool est mauvais. Puisque c’est la ville qui mène les gens à boire, la ville et le mode de vie nomade sont également mauvais. On voit alors qu’elle prône le mode de vie sédentaire.

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