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La vague d'une vie

Mémoire : La vague d'une vie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2022  •  Mémoire  •  1 806 Mots (8 Pages)  •  287 Vues

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                                         Mémoire d’un dernier voyage

                                                    19 décembre 2019

Bonjour je m’appelle Vincent Brumel , je suis philosophe écrivain , rejeté par cette société dans laquelle je vie, rejeté par cette vie que je subis. Si aujourd’hui j’écris c’est parce que je m’en vais. Le monde ne veut plus de moi, et moi je ne veux plus de lui. Le contrôle que les médias infligent sur le monde oppriment et empêchent le peuple de réfléchir. Je ne puis plus m’exprimer sans me faire injurier et renier par la nature humaine, et pourtant je sais que j’ai raison… cette fausse bienpensance et cette recherche du profit personnel me fait haïr ce monde qui n’est plus le mien. C’est pour cela que je m’en vais. Dès demain je prendrais la mer en voilier. Un petit bateau de 35 pieds me permettra, je l’espère , de trouver ce monde que je cherche tant. Peu être est ce de la folie, peu être que c’est un dernier acte de désespoir, mais je suis persuadé qu’il ne peut pas exister d’enfer sans paradis. C’est donc pour ça que je m’en vais… trouver un monde meilleur.

                                            20 décembre

Je suis parti de bon matin en regardant derrière moi pour la dernière fois ce bon port du Havre, port où je suis née, qui n’était pour moi que le seul exemple de bonheur qu’il me restait . Il fait très froid, et plus la terre s’éloigne plus ce froid se voit arriver jusqu’à mon cœur. La brume m’empêche de voir devant moi, faut il encore qu’il y ait quelque chose . Mon bateau semble s’être habitué au vent dans ses voiles et celui-ci fille à lente vitesse. Mais qu’importe nul ne m’attend….

                                                    21 décembre

Cette traversée me semble déjà longue… j’espère voire ce nouveau monde se déployer devant moi .

                                                     26 décembre

Hier c’était noël symbole de joie d’espoir et d’un renouveau. J’ai donc déniché une bouteille de whisky que je m’étais caché pour la boire. Après en avoir bu la moitié, le ciel me semblait plus noir, les vagues plus grosses, et mon esprit moins habité, le seul moyen que j’avais pour le remplir était de le placer dans la mer, pour que celui-ci ne reste qu’un souvenir. Mais malheureusement l’alcool me fit m’endormir avant que j’eu le courage de me jeter à l’eau.

                                         28 décembre

Les nuages gris qui étaient au dessus de moi deviennent noir… je crois qu’il ne me reste plus longtemps , et que d’ici peu la tempête fera rage. Peu être vous dis je adieu pour la dernière fois.

                                                31 décembre

A l’heure à laquelle je vous écris il fait nuit, c’est la fin. Mon bateau est fissuré et la tempête ne fut jamais aussi violente que maintenant. Je n’ai pas de radeau de survie, je l’ai retiré, car  celui-ci nuisait à ma vie . Je fais mon sac pour mon dernier voyage, je ne prendrais avec moi qu’un peu d’eau, mon journal et des pièces pour que l’on me laisse passer.

                                                        Jour 1

Ce matin en me réveillant sur une plage je vis que tous les nuages avaient disparu , je ne savais pas où je me trouvais et combien de temps j’avais dormi. Mon dernier souvenir était celui que mon bateau coulait , et qu’un faisceau de lumière s’abattait une dernière fois sur mois. Alors ce fut la fin.

Puis en regardant autour de moi, mon cœur se serra quand je vis une cité tant imposante qu’utopique devant moi… de grandes façades blanches se dressaient devant moi, je ne puis qu’admirer cette grandeur face à ma petitesse. A peine ai-je pris conscience que j’étais en vie que déjà des habitants de l’île venaient me voir pour me porter secour. Tous étaient beaux et habillés de blanc. Dans la ville tout semblait parfait. Aucun ne semblaient être plus riche, aucun ne semblaient être plus pauvre que les autres, et aucun ne semblaient être triste. Ils m’emmenèrent dans une grande maison blanche et me dirent de me reposer.

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