Une vie de boy, Ferdinand Oyono

INTRODOCTION

Le roman d’Une vie de boy publié en 1956 par Ferdinand Oyono nous renvoie à la colonisation et son système d’administration dans le monde dichotomique de la colonie cohabite deux humanités radicalement différentes qui se distinguent à la fois par la couleur de leur peau et leur place dans la hiérarchie sociale : les blancs et les noirs. Aussi notre étude sur les relations entre noirs et blancs met en exergue les contours stéré otiques de ce schéma en abordant successivement le héro sa compasse également noire et en fin les représentants du monde des blancs.

I. Présentation de l’auteur

1 BIOGRAPHIE : Il retrace les étapes de la vie de Ferdinand Oyono, l’auteur d’ une vie de boy, depuis sa naissance en 1929 jusqu'à sa carrière diplomatique au Cameroun en passant par son éducation catholique reçue a la mission catholique. 2 BIBLIOGRAPHIE : Elle est composée de trois romans :Une Vie de Boy, qui retrace l’histoire d’un boy Toundi Ondoua Dremé, tué par ses patrons blancs, Le Vieux nègre et la médaille ou Oyono raconte les mésaventures du paysans , Méka récompensé par la colonisation pour le sacrifice consenti par ses deux fils au nom de la patrie et, qui perd tout a cause de la brutalité et du zèle du commissaire de police <<Gosier d’oiseau>> ; Chemin d’Europe ou Aki Barnabas nourrit son rêve de poursuivre ses études en Europe . Un rêve brisé dans un premier temps par l’échec de sa demande de bourse, et réalisé, ensuite, par l’adhésion a une secte.

II LE CONTEXTE HISTORIQUE DE L’ŒUVRE :

1) LA COLONISATION :

Une vie de Boy est un réquisitoire anticolonial qui peint une situation ou se manifeste des relations conflictuelles du colonisateur et du colonisé, dont les comportements sont logiquement ambivalents .Ce qui correspond au début de la colonisation de L’Afrique. L’itinéraire de Toundi rappelle celui de l’initiation, de l’éducation et de la formation au terme desquelles, il sombre dans la déchéance. Son drame c’est d’avoir voulu être authentiquement humain dans une société ou les valeurs ont été chamboulées par l’immixtion coloniale ; ce qui singularise du reste des autres personnages. En définitive, il parait important de s’interroger sur la pertinence de Ferdinand Oyono d’avoir choisi le roman comme moyen d’expression sur son mutisme depuis 1960. On peut

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