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La princesse de Clèves, mme de Lafayette : De quelle façon les principes de Mme de Clèves influent-ils ses choix, son bonheur et celui de Mr de Nemours ?

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Par   •  18 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  1 965 Mots (8 Pages)  •  655 Vues

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Commentaire, la princesse de Clèves

La princesse de Clèves est un roman qui fut publié en mai 1678, d’abord sans nom d’auteur, écrit par Mme de La Fayette. Marie-Madeleine Pioche de La Vergne (le nom qu’elle porte à sa naissance) est née le 18 mars 1634 dans une famille aisée de petite noblesse. Fille d’un écuyer du roi, c’est une femme de lettres française. Être écrivaine au dix-septième siècle n’était pas bien vu, c’est pourquoi son nom d’auteur n’apparaîtra sur la couverture du roman qu’en 1780, soit près d’une centaine d’années après sa parution. Elle est considérée comme auteur du classicisme. Elle meurt le 25 mai 1634 à Paris. La princesse de cleves connaît un grand succès et est considéré comme un roman psychologique moderne. En effet, il compte essentiellement le récit de la lutte intérieure de La Princesse de Cleves contre la passion qu’elle éprouve pour le Duc de Nemours malgré son mariage avec Monsieur de Cleves. Le récit mêle histoire vraie et fiction en s’inspirant de personnalités réelles de la Cour. Dans son roman, Mme de La Fayette utilise une langue très classique. La psychologie des personnages est un élément essentiel : c’est un roman d’analyse. Le texte étudié est narratif et prend un ton tragique. L’histoire se déroule à la cour du roi Henri II ou princes et princesses rivalisent d'élégance et de galanterie. Mlle de Chartres est élevée par sa mère qui lui enseigne de rigoureuses règles de morale et de vertu. Elle apparaît pour la première fois au Louvre et le prince de Clèves, ébloui par sa beauté, tombe amoureux dès le premier regard. Il la demande en mariage et Mlle de Chartres l'épouse sans éprouver les mêmes sentiments. Au cours d’un bal, Mme de Cleves rencontre le duc de nemours et tombe éperdument amoureuse de lui. Naît alors entre eux un amour passionné et interdit. La princesse, fidèle à ses principes, avouera plus tard à son mari la passion qu’elle éprouve pour un autre. Le roman est divisé en quatre parties. Le texte se situe dans la quatrième, après que le prince de cleves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Le Vidame de Chartre a organisé une ultime entrevue entre les deux amants. Monsieur de nemours tente de convaincre Mme de cleves de vivre leur amour.

De quelle façon les principes de Mme de Clèves influent-ils ses choix, son bonheur et celui de Mr de Nemours ?

Il s’agit d’abord de s’intéresser à la perception différente de l’amour entre les deux personnages ainsi que la raison de ce choix. Cela nous amènera ensuite à étudier le renoncement de la Princesse qui conclue à un destin tragique.

Le texte souligne l’amour passionné qui lie la Princesse de Clèves au Duc de Nemours. En effet, on peut appuyer ce propos en soulignant la présence du champ lexical de l’amour : « adore » (ligne 1), « plaire » (ligne 2), « sentiments » (ligne 3), « inclination » (ligne 3), « commerce » (ligne 9), « passion » (ligne 11), « cœur » (ligne 11), aimer (ligne 19), aimé (ligne 19) et « sentiments » (ligne 19). Ces mots sont présents tout au long du texte et sont évoqués à la fois par la Princesse et à la fois par le Duc. Cela prouve que leur amour est réciproque et passionnel. De plus, la présence de périphrases dans la deuxième ligne consolide l’idée de cet amour réciproque : « ce qui nous plaît et ce qui nous aime ». « un homme qui vous adore et qui est assez heureux pour vous plaire » : Monsieur de Nemours adule sa bien-aimée et la séduit. Deux hyperboles dans le texte semblent démontrer la sincérité de leurs sentiments : à la ligne 11, « la plus vive et la plus tendre passion dont un cœur ait jamais été touché » concernant le Duc de Nemours et « les sentiments que j’ai pour vous seront éternels » prononcées par la Princesse de Clèves. Par cette affirmation, elle prouve que ses sentiments sont sincères et réels. Le texte et l’œuvre sont avant tout basés sur ce puissant lien amoureux entre les deux personnages.

Le duc de Nemours, en exposant ses sentiments, tente de faire changer d’avis la princesse de cleves mais en vain. Il n’est pas d’accord avec les propos de la princesse. Le texte débute par l’interjection « hé » qui sert à marquer sa surprise. Il cherche à la faire réfléchir en la questionnant : « croyez-vous le pouvoir, madame ? », « pensez-vous que… ? » à la première ligne du texte, car lui se sentirait incapable de renoncer à elle. Il ajoute la personnification : « cette vertu ne s’oppose plus à vos sentiments ». Le Duc pense qu’elle ne se rend pas compte de ce à quoi elle renonce et lui fait savoir. Il s’abandonne totalement à elle lorsqu’il se jette à ses pieds. On observe un parallélisme « et par ses paroles, et par ses pleurs » qui permet d’insister sur la force de ses sentiments et donc de la douleur de perdre son amour. Il essaye de montrer à Mme de Cleves qu’elle s’impose seule son malheur « Il n'y a point d'obstacle, madame, reprit M. de Nemours. Vous seule vous opposez à mon bonheur » à la ligne 15. Cependant cela n’a aucun effet sur la Princesse qui en a déjà conscience, « Il est vrai… ». Ligne 17 Enfin, le Duc n’hésite pas à employer des mots forts tel que « vous adore » et essaye de se montrer convaincant en dévoilant tous ses sentiments sans retenue.

La bienséance de la Princesse de Clèves et l’influence de la société compromettent son bonheur et celui du Duc de Nemours. Tout au long du texte (et de l’œuvre), la princesse est associée à ses principes remarquables enseignés par sa mère. « Vos résolutions » et « vertu austère » (ligne 1 et 3). Elle possède des qualités morales inimitables comme l’affirme le duc de Nemours à la ligne 3 « qui n’a presque point d’exemple ». L’histoire de

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