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La princesse de Clèves - le portrait

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Par   •  22 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  1 142 Mots (5 Pages)  •  1 234 Vues

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La Princesse de Clèves (1678), Le portrait

Introduction

La Princesse de Clèves est une œuvre classique publiée par Madame de La Fayette anonymement en 1678.

Ce roman est historique, l’histoire se déroule à la cour du Roi Henri II, l’auteure en réalité fait un parallèle avec l’esprit de la cour de Louis XIV.

Cette œuvre est aussi psychologique, la Princesse de Clèves est confrontée à un dilemme qui la partage entre sa passion et sa rigueur morale.

Dans cet extrait, Madame de La Fayette à la suite d’une longue série de portait des personnages de la cour dresse celui du personnage éponyme.

L’éducation paradoxale

Une éducation originale… Madame de Chartres « après avoir perdu son mari » (l.7) éduque sa fille de manière originale.        

Contrairement aux mères qui « s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanteries devant les jeunes personnes pour les en éloigner » (l.11-12), Madame de Chartes faisait souvent « des peintures de l’Amour » (l.14). Elle tente de lui monter les agréments et les désagréments de l’amour, elle préfère lui ouvrir les yeux plutôt que de la laisser dans l’ignorance.

Elle espérait qu’en lui inculquant la « vertu » (l.6) +(l.10) +(l.19) +(l .21) la princesse atteigne la tranquillité et le bonheur.

…et éloigné de la cour. Madame de Chartres passe « plusieurs années sans revenir à la Cour » (l.8). Elle fait ce choix pour éduquer sa fille de la meilleure manière possible. Cependant son éloignement de la Cour pendant toute son enfance sera un handicap pour la suite du roman.

Une vision manichéenne de l’amour (elle ne cesse d’opposer ce qui est bien de ce qui est mal) Madame de Chartres oppose la passion qui est synonyme de malheur car les hommes ont : « peu de sincérité » (l.16) et le mariage qui « seul peut faire le bonheur d’une femme ». Elle explique donc à sa fille qui faut se méfier des hommes, et lui demande également de faire preuve d’une « extrême défiance de soi-même » (l.21)

Education peu adaptée pour une fille qui découvre la Cour, c’est le lieu par excellence de rencontre mais surtout des galanteries.

Mlle de Chartres : un personnage extraordinaire

La jeune fille est décrite de manière abstraite. Très peu de détail concret, le lecteur comprend uniquement que Mademoiselle de Chartres est très belle « il parut alors une beauté à la Cour » (l.1). On retrouve des détails sur son physiques seulement à la fin de la description « la blancheur de son teint et ses cheveux blonds » (l.30).

La jeune fille est décrite de manière idéalisée. Mlle de Chartres semble être l’incarnation de la beauté « c’était une beauté parfaite » (l.2) De plus, ces caractéristiques physiques (« la blancheur de son teint et ses cheveux blonds » (l.30)) font écho au canon de l’époque.

Fait partie d’une grande famille. La description physique de la ligne 1 laisse place à des informations sur sa place dans la société, comme on peut l’imaginer cette jeune fille est « un des grands partis qu’il y eût en France » (l.24)

Orpheline de père. La jeune demoiselle dont le « père était mort ». Elle est donc inexpérimentée des hommes.

Madame de Chartres : Une mère moralisatrice

Petit à petit le portrait se focalise sur la figure maternelle qui devient le sujet des verbes à partir de la ligne 7.

Madame de Chartres n’est pas une mère ordinaire, elle a une « opinion opposée » (l.13) aux autres mères sur l’éducation qu’elle a transmis à sa fille. Madame de Lafayette semble être en accord avec sa vision et la décrit comme une femme dont « le bien, la vertu, et le mérite étaient extraordinaires » (l.6-7).

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