La princesse de Cleves, l'aveu au duc de Nemours

I. La passion au centre de cet aveu

La princesse de Clèves fait ici un aveu de ses sentiments, ce qui est interdit aux femmes au XVIIème au duc de Nemours. Malgré l’amour qu’elle porte pour le duc elle lui dévoile aussi qu’ils ne s’engageront pas ensemble.

A. Une déclaration d’amour

• Avoue des sentiments de la princesse :

≥toute sa déclaration est remplie de longues phrases

≥ verbe « avoue » répété 2 fois

≥ Pdc revendique sa prise de parole (à part une interruption du duc) « sans m’interrompre » : 1ère personne du singulier « je » tout au long du texte + « ma »

≥ Passion réciproque par le champ lexical du sentiment amoureux « mes sentiments » « votre attachement » « passion »

• L’exclusivité de cette déclaration (plus dans le paraitre mais dans la parole contrairement au texte 4) :

≥ « première conversation » dès la première phrase

≥ « seule fois de ma vie » suivi de « paraitre », c’est la première conversation mais dès le début elle dira que sera la seule (même si elle parle ici de ses sentiments)

• Ils ont une liberté de s’engager dans une relattion simple, mise en valeurs par une syntaxe simple « je sais que vous êtes libres, que je le suis » où le verbe savoir introduit 2 complétives dans une symétrie

B. Le blâme de la passion

• Pdc fait le blâme de la passion (s’apparant aux héros tragiques) :

≥ 2 question rhétoriques où elle souligne qu’une passion est éphémère avec « engagement éternels », « finir cette passion »

≥ Hyperbole « horrible malheur », « douleur mortelle », « malheur » (répété une deuxième fois) renforçant les doutes sur les sentiments du duc qui pourrait être éphémères

≥ Ces phrases sont pour la plupart négative « ne », « ne pas »

≥ argumente sa volonté, murement réfléchi, de ne pas répondre aux sentiments du duc par des modalisateurs de certitude « vouloir », « devoir »

• Supposition que les deux hommes qui l’ont aimé ne l’ont aimé que par son manque d’attachement (+ une culpabilité sur la mort de son mari) « peut-être » et « croire », négation restrictive « ne que », adverbe qui suggère une négation « mais »:

≥ Prince : « bonheur » / « passion », ce qu’elle avait avec le prince mais qu’elle n’a pas pris la peine d’en profiter « pas […] en moi » montre bien qu’elle ne ressentait rien pour le prince malgré sa mort

≥duc : « obstacles »/ « constance » deux mots qui sont indissociable dans les raisons de l’amour du duc pour pdc

II. Un procès de l’inconstance des hommes

Dans son aveu, la pdc démontre ses raisons de refuser l’amour

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