La peste, Albert Camus
Fiche de lecture : La peste, Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nestor009 • 13 Mars 2021 • Fiche de lecture • 3 051 Mots (13 Pages) • 918 Vues
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Albert Camus est né en 1913 (durant la Première Guerre Mondiale) à Alger mais il n’a pu connaître son père mort à la guerre. Jeune, il est atteint de la tuberculose et donc il ne peut accéder à des études à l’université. Durant la Seconde Guerre mondiale, Albert Camus est un journaliste engagé dans la Résistance. En 1942, il publie son premier roman, L’Étranger, qui appartient à son cycle sur l'absurde. Il se rapproche ensuite des courants libertaires dans l'après-guerre. Camus livre une tribune dans le journal Combat, où il fait part de ses opinions sur des sujets aussi sensibles que le Parti communiste d'après-guerre, ou il se méfia des communistes et notamment des bolchéviks ou la question de l'indépendance de l'Algérie.Il est philosophe et se fait de nombreuses idées sur des sujets d’actualité qu’il reprend dans ses romans. On peut par exemple penser à « la peste » qu’Albert Camus a écrit en 1947. Il lutte sans cesse et toute sa vie contre les idéologies qui éloignent de l'humain. Il est notamment connu pour ses idées humanistes fondées sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine et ses prises de positions politiques. il refuse donc l'existentialisme mais aussi le marxisme et le totalitarisme soviétique, ce qui l'amène d'ailleurs à couper les ponts avec Jean-Paul Sartre et d'anciens amis. [pic 2]
A la fois un écrivain, dramaturge, essayiste, journaliste et philosophe français. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture.
Personnages
Bernard Rieux
Identité
Médecin qui lutte contre la peste pendant tout le roman. Sa position finale est celle d'un homme seul (effectivement ça femme meurt hors de la ville alors qu'elle était parti se faire guérir d'une maladie qui ne fit finalement, que s’aggraver), laïque, remplaçant l'absence de foi par la certitude qu'il faut agir contre les fléaux.
Portrait physique
"Paraît trente-cinq ans. Taille moyenne, les épaules fortes. Visage presque rectangulaire. Les yeux sombres et droits, mais les mâchoires saillantes... Il a un peu l'air d'un paysan sicilien avec sa peau cuite, son poil noir et ses vêtements de teintes toujours foncées, mais qui lui vont bien" [pic 3]
«Le docteur Rieux en tenu de combat»
Portrait psychologique
C'est un homme sensible et humaniste, qui toute au long de l'histoire garde espoir. Cette homme d'action, toute au long d'une drame accomplit son métier, qui est pour lui, un devoir. De plus en refusant de faire à Rambert un certificat de complaisance, il montre de lui une personne honnête. Au fil du temps, il est de moins en moins sensible et il apprend à ne plus avoir pitié quand elle devient dangereuse : ainsi, pour poser les diagnostics dans les maisons dont on lui ferme la porte, il se fait accompagner par la troupe. Il s’agit là d’un personnage particulièrement sensible malgré sa fonction. Il est le personnage le plus proche de Tarrou. Le docteur Rieux est un militant qui n’hésite pas à agir pour le bien de sa ville.
Fonction
On apprend à la fin de l’œuvre qu'il est le narrateur de la chronique. Il l'a rédigée « pour dire simplement ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser». Mais dans l'histoire, il est aussi le personnage principale. Toute au long de l'histoire, il cherche à lutter contre la peste et rencontre de nombreux obstacle.
Jean Tarrou
Identité
Voisin de Rieux, fils d’un procureur et étranger à la ville, il tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie. En prenant conscience que la peste est l'affaire de tous, il se met à la disposition de Rieux (il devient d'ailleurs son ami) pour organiser le service sanitaire. Au début innocent, il prend très vite conscience des enjeux de la peste et ne cessera de se battre pour en venir à bout. Finalement ce «résistant»meurt à la fin du récit.
Portrait physique
« un homme encore jeune », « à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils », les « yeux gris », le « regard calme ».
Portrait psychologique
Lucide, ambitieux, il fait preuve de beaucoup de courage en se mettant au service des malades. Ce personnages croit beaucoup en l'homme et cherche à atteindre un idéal de saint laïque. Il est le symbole de la laïcité et de la résistance. L’auteur est très attaché à ce personnage.
Fonction
Il est adjuvant. En se mettant à disposition de Rieux, il aide le personnage principale dans sa «quête»: défaire la peste.
Joseph Grand
Identité
Employé de mairie, c'est une homme qui n'a pas vraiment réussi dans sa vie. Pendant toute l'histoire, il a de la peine à trouver les termes capables d'exprimer la première phrase d'un livre romanesque. Il est le premier à guérir de la peste.
Portrait physique
«C'était un homme d'une cinquantaine d'années, à la moustache jaune, long et voûté, les épaules étroites et les membres maigres.»
«À première vue, en effet, Joseph Grand n'était rien de plus que le petit employé de mairie dont il avait l'allure. Long et maigre, il flottait au milieu de vêtements qu'il choisissait toujours trop grands, dans l'illusion qu'ils lui feraient plus d'usage. S'il gardait encore la plupart de ses dents sur les gencives inférieures, il avait perdu en revanche celles de la mâchoire supérieure. Son sourire, qui relevait surtout la lèvre du haut, lui donnait ainsi une bouche d'ombre. Si l'on ajoute à ce portrait une démarche de séminariste, l'art de raser les murs et de se glisser dans les portes, un parfum de cave et de fumée, toutes les mines de l'insignifiance»
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