La nausée, Sartre, 1938
Commentaire d'oeuvre : La nausée, Sartre, 1938. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HajarTaf • 1 Mai 2019 • Commentaire d'oeuvre • 411 Mots (2 Pages) • 924 Vues
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Axe I : Une expérience intérieure bouleversante
- INTROSPECTION
- Parcours d’un « je », d’une conscience intérieure = introspection
- Récit d’une aventure intérieure, d’une expérience intime, d’une découverte personnelle « j’ai eu cette illumination » ; « j’ai fait l’expérience »
- Récit intime : le journal intime (« ma plume » utilisation du pronom possessif)
- Récit rétrospectif : il raconte sa promenade de l’après-midi (utilisation de l’imparfait « j’étais tout à l’heure » ; « j’étais assis »)
- Promenade dans un jardin public, lieu qui n’est pas anodin, lieu d’une promenade solitaire, lieu de recueillement « seul »
- ANGOISSE + BRUTALITE
- Mais ce qui frappe le lecteur dans ce récit, c’est le sentiment d’angoisse qui accompagne cette découverte fulgurante et soudaine de l’après-midi
- Atmosphère fantastique : « me faisait peur » ; « effrayante » ; « perdu son allure inoffensive » ; « monstrueuse » ; « noire »
- Fulgurance : « et puis voilà : tout à coup c’était là » La rupture syntaxique des deux points est une asyndète qui souligne la brutalité de ce qu’il a vécu + locution « tout à coup »
- Brutalité également mise en relief par l’adverbe « soudain » : « s’était soudain dévoilée »
- « Jamais avant ces derniers jours, ne n’avais pressenti » les adverbes « jamais » et « avant » marquent une rupture dans la vie du protagoniste : il y aura un avant et après cette expérience
- Opposition entre le passé « ces derniers jours » et le présent « naît à présent »
- Ce double sentiment à la fois d’oppression et d’effet brutal est matérialisée par sa cessation abrupte de respiration : « ça m’a coupé le souffle »
Axe II : L’expérience de l’absurde : la contingence
- « Le mot d’Absurdité naît à présent sous ma plume »
- Expérience de l’absurde : exister c’est être là, être là simplement, pas d’explication, de justification ou de raison
- Sentiment de la contingence : existence fortuite et aléatoire
- « Caractère absolu de cette absurdité » ; « l’absolu ou l’absurde » : absolu cela signifie que c’est un absurde radical
- Fin de texte : effort de Roquentin pour écrire avec des mots une expérience qui dépasse les mots : « l’Absurdité : encore un mot ; je me débats contre des mots »
- Il essaie de formaliser son existence existentielle par le terme « Absurdité » en A majuscule mais ça semble bien dérisoire « encore un mot »
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