La mort des amants
Commentaire de texte : La mort des amants. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie Rocher • 20 Décembre 2022 • Commentaire de texte • 422 Mots (2 Pages) • 314 Vues
INTRO :
PREMIER QUATRAIN
- Le poète est un des amants : "nous". Il n'y a que eux, le couple se place à l'écart centré sur lui-même.
- Temps du futur : c'est un promesse, une prophétie = si tu acceptes de me suivre, nous mourrons heureux. C'est donc une image du poète-prophète. Ce temps exclu totalement la modalité, l'éventualité. Le poète tente en quelque sorte d'échapper au présent. prise de parole d'autorité.
- Description d'une chambre nuptiale : "lits", "divans", "étranges fleurs sur des étagères" ; mais aussi funéraire : "tombeaux", ambiguité avec "fleurs" qui pourraient être les fleurs qu'on dépose sur la tombe d'une personne enterrée, et les "divans profonds" avec profond qui fait encore penser a un cercueil profond qui accueillerait alors les deux amants
- bizzareries : l'occurence du mot "lits" au pluriel et "Les divans" aussi.
- Sensualité écartée : chez Baudelaire, elle se définie souvent par des parfums lours, capiteux. Ici les "odeurs" sont "légères". Ca accentue le côté morbide du passage.
- Mais la mort n'est pas quelque chose de mal vécu, il n'y aucun mots péjoratifs et aucune expression ne fait penser à une expérience négative.
- Les "cieux plus beaux" représentent un ailleurs qui fait écho au poème "L'invitation au voyage".
Ce passage est de l'ordre de la description. Le "Nous" est dominant, tout semble venir vers le couple ; mouvement de l'extérieur qui vient vers l'intérieur. Il évoque déjà la mort et peut même rappeler "L'invitation au voyage" sauf que c'est ici le dernier voyage.
DEUXIEME QUATRAIN :
- Dans le deuxième quatrain, il y a une dualité entre les deux êtres, mais sans différenciation comme le démontre le mot "jumeaux". Les amants s'unissent, c'est enquelque sorte une duplication.
- Il y a donc une réciprocité des actions (par exemple les coeurs réfléchissent tous les deux leurs doubles lumières) qui apparait aussi dans l'expression "usant à l'envi".
- Le poète concoit dejà la mort comme le montre l'emploi des mots "chaleurs dernières".
- Ces "chaleurs" preznennt alors un double sens : celui de la flamme de l'amour et celui de la chaleur corporelle de la vie (dont l'idée de chaleur est reprise par les "flambeaux"). Amour et vie sont liés, et l'amour consume le reste de la vie.
- La mort ets vue comme une consomption : l'amour poussé consumme leurs "chaleur" et "coeur" soit leur énergie vitale. C'est presque un suicide amoureux.
- L'adjectif "vastes" qui se rapporte aux flambeaux valorise la pusisance de l'amour par un effet de dillatation. C'est comme si le dernier rayonnement allait être
...