La littérature peut-elle se passer de description ?

La littérature peut-elle se passer des descriptions ?

        « La description est un acte merveilleux auquel j'adore me livrer, même si je sais que, pour l'intérêt de l'histoire et du lecteur, il n'est pas forcément crucial de les multiplier dans un roman... » . Ainsi écrivit Norman Rush. La description elle peint un portrait, dépeint un paysage, conte un comportement ou raconte une situation. Elle permet à l’auteur, au narrateur et au lecteur de ce fixer dans un univers précis. Cependant la description est souvent décriée et caractérisée d’ennuyeuse. Nous pouvons donc nous demander, si la littérature peut se passer des descriptions. Dans cette optique nous verrons dans un premier temps que la description n’est pas une nécessité pour le lecteur puis nous nous demanderons si la description ne fait pas la richesse d’une œuvre et enfin nous verrons que la beauté de littérature se trouve précisément à la croisé de ces deux extrême.

        La description est un procéder littéraire abondant et universel, permettant de fixer le récit. Cependant ce procéder est, depuis toujours fortement critiqué par bons nombres de lecteurs qui lui reproche d’alourdir l’histoire sans la faire avancer. Ainsi certains auteurs ont donc trouver des substitues à ce procéder. En effet certains se sont refuser la description. Nous allons donc voir comment ces auteurs ont procédés puis dans qu’elle but ils ont fait cela. Ainsi le célèbre philosophe Ludwig Wittgenstein disait « L'image peut remplacer une description ». Voilà le choix que certains auteurs ont fait. Nous pouvons citer dans ce cas : André Breton dans son œuvre Nadja dans lequel il  utilise directement des images ou des photographies. Il écrira d’ailleurs la même années « Et les descriptions! Rien n'est comparable au néant de celles-ci; ce n'est que superpositions d'images de catalogue, l'auteur en prend de plus en plus à son aise, il saisit l'occasion de me glisser ses cartes postales, il cherche à me faire tomber d'accord avec lui sur des lieux communs » .

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