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La conversation entre Bernard et Edouard, Les faux-Monnayeurs, Gide

Fiche : La conversation entre Bernard et Edouard, Les faux-Monnayeurs, Gide. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2022  •  Fiche  •  859 Mots (4 Pages)  •  350 Vues

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EXPLICATION LINEAIRE N°12

La conversation entre Bernard et Edouard, Les faux-Monnayeurs, Gide            

(Intro) André Gide est né en 1869 à Paris. Il est issu d’une famille de haute bourgeoisie. Très tôt il sera confronté à la mort,  il va perdre son père à l’âge de 11 ans. Ces premiers ouvrages seront influencés par le mouvement littéraires symbolistes. Il publiera Les faux monnayeurs en 1925. Et pour finir sa vie s’achèvera en 1951 à Paris. Ce roman retrace le parcours de Bernard, un adolescent qui fuit le domicile familial suite à la découverte que son père n’est pas son véritable père. Durant tout le roman il se questionnera sur sa vie. Dans notre passage nous assistons à une discussion entre Bernard et Édouard.

(Lecture du texte)

(Problématique)  En quoi ce dialogue s’apparente-t-il à un dialogue socratique ?

(Composition du texte) 3 mouvements :

-ligne 1 à 12 : le questionnement initial de Bernard

-ligne 13 à 19 : le retour sur un épisode antérieure

-ligne 20 à 30 : l’aboutissement du dialogue

Lignes 1 à 12 : le questionnement initial de Bernard

« voici »(l.1)montre l’objet de sa venue

« ce que je voudrais savoir »(l.1)le conditionnel du verbe  vouloir appui la possibilité que Édouard ne puisse répondre à sa questionne

« pour se diriger dans la vie, est-il nécessaire de fixer les yeux sur un but ? »(l.1à2)tournure impersonnelle

« fixer les yeux sur un but »(l.1à2)l’image des yeux appui la préoccupation d’avoir un but

« Expliquez-vous »(l.3)emploi de l’impératif, pour que Bernard précise sa question

« toute la nuit »(l.4) cela montre qu’il a déjà beaucoup réfléchi sur la questionne

«l.4 à 6 »5 questions, toutes formulées au style direct  qui viennent développer sa question initial

« cette force que je sens en moi »(l.4)il se présente comme un être rempli de fougue, on peut faire le parallèle avec Julien Sorel qui est de même

« comment tirer le meilleur parti de moi-même »(l.4)montre la crainte d’utiliser cette énergie à mauvaise escient

« est-ce en me dirigeant vers un but »(l.5)reprise de la question initiale

« Vivre sans but c’est laisser disposer de soi à l’aventure »(l.7)aphorisme de la part d’Édouard

premier sens : être passif, formulation péjorative

second sens : formulation méliorative : vivre sans but permet de vivre une vie aventureuse

 « je crains que vous ne me compreniez pas bien »(l.8)forme négative, Bernard a déjà un avis sur la question

« but »(l.9)anaphore

« savait-il vers quoi il voguait »(l.9)question rhétorique, il ne savait pas

« aller devant, tout droit »(l.9)Bernard souligne la nécessité du mouvement

« interrompit Édouard »(l.10)Édouard semble mal poli, car il y a mépris sur l’interprétation de la ligne 7

« ceux-là seuls comptent qui se lancent vers l’inconnu »(l.10-11)éloge de la prise de risque

« on ne découvre pas de nouvelle terre sans consentir à perdre de vue d’abord et longtemps tout rivage »(l.11)analogie entre l’aventurier et l’écrivain

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