La comédie au XVII eme siecle

La comédie au XVIIème siècle

        Le XVIIème siècle est par excellence le siècle du théâtre.

Le métier de comédien même s’il est méprisé par l’Eglise fascine de plus en plus et les femmes peuvent enfin monter sur scène.

Nous allons alors expliquer les origines de la comédie, le principe de la comédie, les différents types et genres de comédie que l’on peut trouver.

Les origines de la comédie.

La comédie trouve ses origines dans la Grèce Antique, mais c’est le XVIIème siècle qui fixe véritablement les règles de ce genre.

Le mot comédie vient du grec « cômé » qui signifie village et « odé » qui signifie chant car les premiers acteurs allaient de village en village, ou de « comos » qui signifie procession parce qu’ils commencèrent a jouer en Grèce dans les processions de fêtes de Dionysos, un des grands dieux de Grèce. Entre 1630 et 1680, la tragédie et la comédie deviennent des genres majeurs, capable de passionner des publics très divers comme les nobles de la Cour, les bourgeois de la Ville ainsi que les érudits.

Principe de la comédie.

 La comédie est un genre que l’on dit souvent contraire à la tragédie, elle est souvent composée en 3 et 5 actes qui sont définies par l’entrée et la sortie des personnages.

Généralement les personnages de la comédie appartiennent à la bourgeoisie ou au peuple.

L’intrigue s’inspire souvent de la vie quotidienne et doit respecter la vraisemblance et sa règle des 3 unités.

La comédie a pour but principal de divertir le peuple mais aussi des gens de plus haute importance comme le roi.

Elle a également pour but de démasquer les imperfections des hommes en représentant une humanité ridicule et pitoyable pour ainsi les inciter à se corriger, c’est pour cela que l’on dit qu’elle « corrige les mœurs par le rire » qui est une citation de Molière dans la préface de Tartuffe.

Les différents types de comique.

Dans la comédie, pour faire rire, on peut jouer sur le geste, la situation, les mots, le caractère ou les mœurs.

Tout d’abord, dans le comique de geste, l’acteur comique multiplie les mimiques ou même les grimaces et les habits ridicules, les accessoires extravagants surprennent et les coups de bâtons et les gifles pleuvent en cadence.

Ensuite, dans le comique de situation tous les moyens sont bons pour mettre en difficulté le personnage dont on veut rire en racontant une histoire par des scènes qui ménagent d’amusantes surprises telles que les rebondissements, les coïncidences et les retournements.

Par exemple dans la scène 2 Acte II dans l’Avare de Molière, l’Avare découvre que son fils est un horrible dépensier.

Dans le comique de mot pour faire rire les spectateurs les personnages emploient des déformations de mots, de prononciations inhabituelles, de langages inventés ou tout simplement d’une façon de parler qui est exagérée.

Ainsi dans la scène 6 Acte II dans Les Femmes savantes de Molière, les deux mots de malentendus créent un malentendu, un quiproquo qui ridiculise les prétentions pédagogiques de Bélise.

Dans le comique de caractère sont mis en évidence des traits de caractère et souvent les défauts des personnages. C’est comme une caricature, l’auteur force souvent les traits.

Notamment dans la scène 1 Acte II dans Le Misanthrope de Molière, on sourit d’un « amour si grondeur » et d’un séducteur si maladroit.

Enfin, dans le comique de mœurs, le dramaturge dénonce les travers d’une époque, d’une classe sociale, généralement dominante.

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