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La Princesse de Clèves / Marie-Madeleine de La Fayette

Dissertation : La Princesse de Clèves / Marie-Madeleine de La Fayette. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2022  •  Dissertation  •  515 Mots (3 Pages)  •  475 Vues

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       La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678. Le roman prend pour cadre la vie à la cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l'indique le narrateur dans les premières lignes. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s'il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d'analyse dont se réclamera une partie de la modernité. Mme de Clèves a avoué à son mari l'inclination qui la porte vers le duc de Nemours. Torturé par la jalousie, et abusé par de fausses rumeurs, le prince de Clèves en meurt. Libre désormais, la princesse décide néanmoins de se retirer du monde et de renoncer à se remarier, non sans avoir avoué sa passion à Nemours.

       Tout d'abord, Mme De Lafayette a fait l'éloge de Mme De Chartres, qui s'est chargée de l'éducation de sa fille et lui a transmis ses valeurs. Elle était considérée comme une femme digne parce qu'elle a élevé sa fille seule après la mort de son mari. Elle a abandonné toute vie mondaine et s'est consacrée à l'éducation de sa fille. Elle met toute son énergie dans l'éducation complète de sa fille, ce qui se reflète dans le contraste entre les expressions « elle ne fait pas qu'essayer » et « elle y pense ». "Culture" fait référence à un travail stable, patient, à long terme et dur. Le narrateur insiste également sur son caractère moral. Elle a été décrite comme une femme "bonne et vertueuse". Le narrateur utilise ici un triplet généralement associé à la louange dans la littérature classique. Elle a respecté le long deuil après la mort de son mari et s'est longtemps éloignée de la cour. Elle est très fière de l'excellence de sa fille et elle en est en partie responsable, comme la montre « extrêmement glorieuse ». Ce compliment est en outre étayé par l'utilisation par le narrateur de superlatifs tels que l'adjectif qualificatif "extraordinaire" et l'adverbe "extrêmement". Le portrait semble suggérer la perfection morale de Madame de Chartre, considérée comme irréprochable.

        De plus, l'éducation de Madame de Chartre s'est d'abord reflétée dans l'éducation morale de sa fille. Le narrateur insiste sur la distinction entre Madame de Chartre et les autres mères. "La plupart des mères pensent qu'il suffit de ne pas dire d’injure devant les jeunes pour les en éloigner" est une référence à l'attitude habituelle des mères qui cachent le danger de la séduction. Les longues phrases suivantes, composées de phrases courtes séparées par des points-virgules, déclarent au discours narratif qu'au contraire, Madame de Chartres n'a rien à cacher à sa fille. La référence arrière "elle il" insiste pour que Madame de Chartre soit impliquée dans l'éducation de sa fille. Madame de Chartres s'oppose à deux attitudes : d'une part, l'attitude du pluriel incluse dans la catégorie générale des « hommes », considérés comme des séductrices dont « la tromperie et l'infidélité ».

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