La Malevil

Malevil

Résumé :

Malevil raconte l’histoire d’un groupe d’amis qui survivent à une catastrophe nucléaire. Le monde qui les entoure est détruit. On ne sait pas exactement dans quelles mesures. Ils sont plongés dans une nouvelle ère où ils doivent réinventer la vie. Ils ont seulement quelques réserves de semences et des animaux. Ils vont donc avoir recours à des pratiques ancestrales pour organiser leur survie.

Les personnages sont soudés. Cette communauté existait déjà avant la catastrophe : le Cercle. Mais cette communauté est hiérarchisée. Emmanuel prend la tête du groupe.

Ils pensaient qu’ils étaient les seuls survivants mais ils vont s’en rendre compte. En effet, il y a une autre communauté à la Roque. Cette communauté est d’environ 20 survivants.

Malevil est un groupe solidaire contrairement à La Roque qui est une dictature dirigé par Fulbert et ses valets. Il y a des oppositions à l’intérieur de La Roque contre Fulbert.

Il y a également une autre communauté de pillards dirigé par Vilmain. Il va donc y avoir un autre conflit entre Malevil et cette bande de pillards. Malevil l’emporte : Vilmain meurt et Fulbert est lynché par les habitants de La Roque.

La Roque connait enfin des conditions de vie favorable à la survie dont une collaboration entre La Roque et Malevil. En revanche il n’y a plus de soins médicaux (Emmanuel meurt d’une crise d’appendicite) et plus de femme.

Explications :

On est dans un roman d’anticipation ≠ sciences fiction.

Sciences fiction : Tout à été détruit et la question de la survie se pose.

Anticipation : Univers avant la catastrophe réaliste puis imagine ce que le monde peut devenir après la catastrophe. Ils doivent recommencer (→Jules Vernes).

Robert Merle saisit l’ère du temps : celle de la peur nucléaire.

Ce roman est aussi un journal de bord car il est écrit à la 1ère personne : Emmanuel. La perspective du personnage principale et du narrateur se confondent. Thomas ajoute ses pensées. C’est un jeu sur les points de vue : focalisation interne pour Emmanuel et Thomas de temps en temps.

Cette impression de journal de bord donne de l’authenticité au roman ce qui rend l’histoire crédible. Chaque jour permet de survivre un peu plus et cette survie passe par la découverte de ce qui les entoures. (Renvoie au personnage de Robinson Crusoé, Daniel Defoe)

Les personnages :        

La survie repose sur une collectivité. L héros n’est pas qu’un seul personnage mais toute une communauté : Le Cercle. Elle été déjà organisée avant la catastrophe.

Emmanuel : C’est le chef du groupe. Il correspond au héros traditionnel du roman d’anticipation. Il va rester celui qu’il est tout au long du roman. Il fait ses choix seul, il est indépendant. A la différence des autres il n’a pas de famille à pleurer. Il trouve donc la force d’organiser la survie très rapidement. Il est le 1er à penser à une survie possible. Très vite, Emmanuel abuse de son statut de « chef » de la communauté : il pose les projets et parfois les impose. Parfois ils les restituent de manière un peu déformé et les notes de Tomas nous le font savoir.

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