La Chute, Camus
Fiche de lecture : La Chute, Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar taysech • 15 Avril 2018 • Fiche de lecture • 729 Mots (3 Pages) • 1 652 Vues
La Chute, Camus
Identité du livre lu :
Auteur : Albert Camus, né le 7 novembre 1913 en Algérie, et mort dans un accident de la route le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne en France, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, journaliste, essayiste et nouvelliste français.
Titre : La Chute
Date de publication : 1956
Genre : conte philosophique
Contexte :
Lors de la publication de La Chute en 1956, les atrocités vécues au début du siècle à cause des deux Grands guerres et des régimes totalitaires sont encore omniprésentes dans la mémoire collective. Par ailleurs, en 1951, Camus a publié L’Homme Révolté, qui lui vaut les critiques des surréalistes –comme André Breton- mais également des existentialistes. Ces derniers vont jusqu’à publier dans Les temps Modernes, une revue dirigée par Jean-Paul Sartre. Camus est alors emplit de tristesse, il est dans ce qu’il appelle un « malheur personnel » dans la revue L’Express.
Résumé :
Jean-Baptiste Clamence, un juge-pénitent, rencontre une personne dans un bar d’Amsterdam : le Mexico-city. Cependant, nous nous rendons rapidement compte que la seconde personne ne prend jamais la parole, ou du moins elle n’est pas retranscrite dans le livre. Nous sommes alors en présence d’un mélange entre un monologue et un dialogue. Clamence et son interlocuteur sortent du bar, le premier raccompagnant le second près de chez lui. Ils décident de se revoir le lendemain –l’histoire se déroule sur cinq journées consécutives-. Jean-Baptiste, étant le seul à parler, retrace son histoire : il était juge-pénitent à Paris et, bien que vaniteux, il était respecté. Mais un soir d’automne, pendant qu’il traversait le pont des Arts, il entendit derrière lui un rire dont il ne connaît la provenance et qui le marquera à jamais -ce rire est le symbole de sa culpabilité-, et décida ce soir-là de ne plus traverser de pont la nuit tellement ce souvenir le hante. Le troisième jour, Clamence continue d’évoquer son passé : trois ans auparavant, il vit une femme tomber d’un pont mais décida de ne pas réagir –il ne sait même pas ce qui lui est arrivé car durant les trois semaines qui suivirent, il prit soin de ne pas lire les journaux-. Clamence se rend compte de sa vraie nature et veut changer, il décide de se réfugier dans l’amour que peuvent lui apporter les femmes. Mais le protagoniste reste trop narcissique, à un point tel qu’il est le seul qu’il aime et ne peut, par conséquent, trouver l’amour. Le cinquième jour, il invite son partenaire chez lui car il est malade du paludisme -attrapé quelques années auparavant-. Clamence explique alors la fonction d’un juge-pénitent. Enfin, le livre se finit par un rappel de la chute : le narrateur aimerait que la femme retombe du pont, pour lui laisser une deuxième chance, comme s’il avait changé son caractère. « Mais rassurons-nous ! Il est trop tard maintenant, il sera toujours trop tard. Heureusement ! ». En réalité, Clamence n’a pas changé et ne changera probablement jamais.
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