LA n'18, Charlotte, p.133 à 137
Commentaire de texte : LA n'18, Charlotte, p.133 à 137. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pauwelspauwels • 17 Mai 2019 • Commentaire de texte • 1 078 Mots (5 Pages) • 749 Vues
LA n'18, Charlotte, p.133 à 137, David Foenkinos De sla famille Salomon déjeune en silence(. réintégrer le réel. que pour LA 16 et LA 17 Situation de l'extrait: l'extrait appartient à la cinquième partie et suit Pévocation de la nuit de cristal. L'année 1938 et la montée de l'antisémitisme, à travers ses manifestations et ses effets, sert d'axe au récit Cet extrait est révélateur de l'ancrage historique du récit. À travers la vie de Charlotte, le lecteur découvre également la montée en puissance du nazisme et la barbarie qui s'immisce dans la société et frappe de plein fouet la communauté juive. Le récit de larrestation d'Albert permet d'interroger les limites de r'humanité. Comment le jeune soldat nazi peut-il agir de la sorte? Comment lhomme peut-ll en arriver une telle barbarie ? Le passage correspond à l'arrestation du père de Charlotte Lecture Problématique: par quels moyens P'écriture met-elle en évidence la barbarie humaine ? Plan: L La montée en puissance du drame. a. Une narration particulière La place des sens dans la mise en place du drame b. Des actes sous-entendus c. Faire face à lincompréhension Des phrases révélatrices a. b. Les sentiments de Charlotte et de Paula c. Un moment du récit particulier C. Le processus de déshumanisation IL a. La présence du on b. La manifestation de la haine La déshumanisation d'Albert c. a. Le récit est mené au présent de l'indicatif rendre le récit plus vivant. Cela donne limpressionau lecteur dassister à la scène, d'être témoin des événements. Cette narration est et permet la création d'un lien entre son personnage et lui-même. b. Afin d'amplifier ce phénomène, les sens sont sollicités. Tout d'abord, on constate que ouie joue un rôle important, 1.1, 2,4,8,9. La famille est sensible au moindre bruit: « déjeune en silencea,Chaque bruit est une menace ». Les coups sur la porte apparaissent d'emblée comme une forme de violence qui se répète: On frappe à nouveau. Les coups sont plus incisifs. Puis, 13, la vue, quant à elle, permet de distinguer le signe d'un malheur: costumes sombres , Enfin, le toucher apparait comme lultime refuge pour les personnages condamnés au silence. Albert veut embrasser sa femme et sa fille, et ces dernières se serrent dans les bras l'une de l'autre , Le drame se noue ainsi autour des sens, 1.30/35. C. Le drame se noue aussi avec l'emploi d'euphémismes. Les expressions: On ne les reverra plus», on ne de lécriture de l'auteur les reverra pas», partir » et « cet endroit d'où personne ne revient » pour désigner la mort qui attend les prisonniers, sont des formules pudiques permettent de suggérer toute l'horreur des actes commis par les nazis. Le lecteur imagine la suite des événements, ce qu'il se passe lorsqu'un prisonnier est emmené, 1.69, 75, 105. L.106- périphrase évoque la mort. a. Au moment où Albert est arrêté, il emploie des phrases interrogatives, 1.17, 19 alors que les deux hommes utilisent l'impératif, 1.16, 18, 20, 32. Les injonctions des nazis montrent qu'ils dominent la situation. Albert est
contraint de leur obéir et de rester dans l'incompréhension. Des I.21 à 29, Albert émet des hypothèses qui se manifestent à travers l'adv sürement 1.26 et le futur .27, 28. Cependant, il n'aura aucune réponse, ceci étant révélé
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