Charlotte delbo « Aucun de nous ne reviendra »
Commentaire de texte : Charlotte delbo « Aucun de nous ne reviendra ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adam68100 • 14 Mars 2018 • Commentaire de texte • 1 148 Mots (5 Pages) • 9 510 Vues
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« Aucun de nous ne reviendra »
En 1946 charlotte Delbó écrivaine française, femme de lettres, engagée et résistante communiste, qui « n’écrit pas sur Auschwitz mais écrit Auschwitz », est arrêtée. Elle est déportée dans le convoi de politicienne, du 24 janvier 1943. Le récit à caractère biographique parait durant la seconde guerre mondiale, avec le contexte géopolitique connu de tous.
Le nazisme est à son apogée entrainant l’apparition d’un certain nombre de mouvements artistiques de tout domaine visant a dénoncer les différents actes d’extrême violence que subissent les juifs ainsi que les conditions de vie déplorables des personnes déportés dans ces camps. « Auschwitz et après » est composé de 3 tomes dont « Aucun de nous ne reviendra » sur lequel nous porterons notre étude, relate l’histoire de Charlotte qui décrit les conditions de vie dans un camp de concentration. L’extrait étudié rend comte des situations que vivent les femmes dans ce camp ainsi que de l’état des corps calciné et en pleine décomposition.
Il serait intéressant de se demander «Quels procédés Charlotte Delbós utilise-t-elle pour dénoncer la déshumanisation des camps de concentrations et faire passer à travers des lignes toute la douleur que vivent les différentes occupantes de ce camp ? » Pour ce faire dans un premier temps nous mettrons en évidence le début medias res puis dans un second la deshumanisation complète des femmes.
Tout d’abord, charlotte Delbós, propose un incipit in medias res, cet incipit oblige le lecteur à faire face a l’horreur des camps et à la situation qu’elle et son entourage sont entrain de vivre. Cette technique aussi utilisé dans Madame Bovary de Gustave Flaubert ou encore dans le procès de Franz Kafka permet au lecteur d’immédiatement s’imaginer le cadre et l’ambiance environnante de l’œuvre. Les thermes employés sont froid et tranchant « toutes ces chaires qui avaient perdu la carnation et la vie », nous sommes face au début de la deshumanisation de la femme, avec une métaphore du corps humain. Le lieu est introduit par une description détaillé qui dans ce cas créé une atmosphère assez sombre et pesante avec la « boue séchée en poussière » ainsi que « les chaires flétries » et les descriptions sur près de cinquante trois lignes de l’état des cadavres et leurs apparence physique. Le texte est essentiellement basé sur la description des corps calciné en putréfaction qui jonchent le sol, dans cette description prédomine le champ lexical du corps et de la mort.
Ce champ lexicale du corps et de la mort, à travers une gradation descriptive, peut être assimilée a une échelle, tant de la douleur que vivent les femmes occupant ce camp tant de par la cruauté des actes et du traitement qu’elle et son entourage subissent. Le roman est une autobiographie ainsi qu’une biographie, Charlotte Delbó ne raconte pas uniquement son histoire mais aussi celle de on entourage. Cette histoire peut être comprise comme un récit destiné aux époux des victimes car. d’une certaine manière elle informe les maris du traitement que subissent leur femmes. Pour ce faire Charlotte Delbó commence son récit avec une métaphore, des mots crus ? VOIR TRANCHANT mais qui ne choque pas, nous pourrions qualifié ce début de poétique. puis au fur et à mesure de notre avancé dans l’histoire l’auteur ne MACHE plus ses mots. une sorte de timidité se dégage de la façons d’écrire de madame Delbo, une timidité qu’elle parvient a vaincre, qui petit a petit disparais pour lasser place a tout ce que charlotte a sur le cœur. Les thermes employées dans cette gradation descriptive vont nous permettre DE Distingué l’idée principale du texte.
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