LA BELLE ET LA BETE

Mme Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête

Auteur : Jeanne-Marie Leprince de Beaumont

Titre : La Belle et la Bête

Époque/Date : XVIIIe/1757

Contexte historique :

Contexte culturel : Lumières

Genre : Conte

Thème : Monstre

Forme de discours : Narratif avec dialogue rapporté direct

Objectifs : Une monstruosité physique ne veut pas dire une monstruosité morale

Problématique : Comment le dialogue permet-il de poser la question de l’humanité des monstres ?

Description des personnages

Des personnages stéréotypés

Pas de prénom, les personnages sont qualifiés par un adjectif (Belle) et un nom (Bête) : dénomination selon leur typologie

La Belle incarne une caractéristique + opp entre leur noms Belle/Bête

La Bête apparaît ici comme un monstre

B. Le monstre…

La Bête est désigné comme un monstre : (l.6) «  qui sont plus monstres que vous »

> ANIMALITÉ

« sifflement » (l.14) : bruit de bête opp au soupir (qui est propre à l’homme)

« un sifflement si épouvantable que » : si qui est un adverbe intensif, si + que marque la conséquence entre un fait 1 et un fait 2 >> toute la phrase souligne la monstruosité de la Bête et de son côté animal

Le mot « laid » revient deux fois : (l.4) et (l.18)

Difformité physique : jugement de valeur (esthétique)

> Sentiment de peur perçu comme qqch d’inhumain

« épouvantable » (l.14) : sentiment fort

C. …humaine

La bête est dotée de qualités morales : il fait passer le bien être de la Belle avant le sien (sa première réplique)

Amour vrai : considération du bien être de l’être aimé comme étant le bonheur commun

«bonté » (l.4)

La Bête a conscience de sa monstruosité (apparence) donc intelligence : (l.5) « j’ai le coeur bon mais je suis un monstre »

Opp : antithèse

(l.8) « si j’avais de l’esprit » : la bête semble privée d’esprit

Conclusion : Bête doté de caractéristiques humaines : morales

Elle peut être considérée comme humaine car honnête homme valeur essentielle du XVIIIe

Progression dynamique

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