L'orange

1) La tragédie de la scène      a- colin désespéré    b- un lieu imprégnée de la maladie de chloé

La mort de Chloé est une tragédie pour Colin, qui s’enferme alors dans la folie : l’ambiance sombre qui règne dans ce passage en dénote. Les sentiers sont « bas », les plantes « sombres », les feuilles sont « gris léger » ( adjectif qualificatif ). Tout est lourd, pesant : « seuls les feuilles grises se détachaient parfois pour tomber lourdement sur le sol » (imparfait). On peut même voir des « meurtrissures bleuâtres » causés par les « lourdes chaussures »des porteurs ( adjectif qualificatif ). L’ambiance sombre  se retrouve dans l’écriture sobre mais précise de Vian. Une ambiance sombre qui contraste avec le début du roman, haut en couleurs et en musique.

2) Une nature morte et un lieu isolé     a- une nature morte       b- un lieu isolé

La Nature est en deuil elle aussi : « on n’entendait pas d’animaux » (négation) .Les arbres mêmes sont

« malingres », c’est-à-dire qu’ils ont une apparence maladive. Nous avons donc ici un fort lyrisme à travers le thème de la Nature,  celui ci est renforcé par le fait que cette Nature se tait et s’endeuille face au désespoir des personnages. Un lieu isolé et retiré du monde extérieur : « Le cimetière était juste au milieu de l’île », cela montre que la mort est au centre de la vie, c’est-à-dire que les gens se préoccupe surtout de ne pas mourir en oubliant de vivre. Le fait que le destin d’un homme soit la mort est donc beaucoup mis en valeur, trop mis en valeur. « en grimpant sur les pierres » ( nom commun ). Quand les personnages arrivent au cimetière on les quitte pour s’intéresser à l’horizon. Pour arriver à voir l’horizon, on doit grimper sur des pierres. Ces pierres représentent les obstacles que l’on rencontre lorsque l’on veut pleinement vivre sa vie. Pour voir plus loin et ne pas rester sur le chemin, il faut surmonter ces obstacles.

3) Un virement de situation      a- personnage enfantin     b- le comique de la scène

On peut noter aussi l’irrespect des porteurs de cercueil. Parce que Colin n’a plus d’argent à donné, les porteurs sont odieux pendant le trajet : « les porteurs lançaient des coups de pieds dans les arbres ». Cela rajoute du désespoir chez Colin et de l’absurdité à la situation. Cet indifférence des porteurs au désespoir de ceux qui les payent est dans la suite de l’irrespect des religieux, ensuite deux autre religieux, le « Chuiche et le Bedon » (nom commun), viendront lancés des pierres sur la dépouille de Chloé. C’est une dénonciation du fait que toute organisation recherche le profit et que si quelque chose est mal payés c’est qu’il n’est pas important. « Ils se mirent à balancer le cercueil de chloé en chantant A la salade »

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