L'héritage au Maroc

La condition de la femme marocaine s'est beaucoup améliorée , son statut a évolué sur le plan économique, social, politique et juridique mais il reste toujours quelques domaines où la femma n'arrive pas à être l'égale de l'homme.

Il est communément admis que l'homme est le soutien de sa famille il s'occupe de ses enfants et sa femme . En effet ,il est le seul responsable des dépenses de la maison donc selon notre religion, il doit hériter plus que la femme puisqu'il a des responsabilités. Le meilleur exemple est fourni par le père de Sidi Mohamed dans La Boîte À Merveilles, qui est considéré comme le chef de sa famille.

Mais il n'en demeure pas moins vrai que cette inégalité en droit des successions est une autre forme de violence à l'égard des femmes .En d'autres termes, en refusant aux femmes à l'héritage ,propriété et argent , la loi aide à les maintenir financièrement dépendante des hommes et vulnérables à la violence masculine. Pour illustrer cette idée citons le cas des femmes laissées sans ressources à la mort de leur père ou de leur mari , se tournant vers la prostitution pour subvenir à leurs besoins

Ajoutant également que les lois marocaines sur l'héritage remonte à des centaines d'années, elles ont été rédigées lorsque les hommes étaient chefs de famille , mais le temps change et les lois doivent changer aussi. En effet , aujourd'hui au Maroc , plus d'un tiers des ménages sont dirigés par des femmes , qui , de façon générale, contribuent largement aux revenus du foyer . Citons les cas des femmes divorcées qui s'occupent de leurs enfants.

Pour conclure, on peut affirmer que l'inégalité en héritage est une forme de violence puisqu'il y a des femmes aujourd'hui qui travaillent et s'occupent de leur famille . Toutefois , ces lois marocaines étaient rédigées depuis longtemps lorsque l'homme était le soutien de sa famille

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