L'ennemi lecture analytique

S3 : L2 – L’ennemi

Thème : Poésie et quête de sens du moyen âge à nos jour.

        Support : « L’ennemi » de Charles Baudelaire

        Contexte : Le symbolisme au XIXes / Jeunesse de C. Baudelaire.

• Enjeux du texte :

I. Champs lexicaux et métaphores dominantes : 

Dès le 1er vers, de nombreux termes sont regrouper : « Ténébreux orage, brillants soleil, tonnere, pluie … ». Tous ces termes attirent l’attention sur la météo contradictoire. L’auteur parle alors à la première personne, il parle de lui-même.

1. Ces termes sont associés par le biais des champs lexicaux de la météo, cela dégage le caractère métaphorique des 3 premières strophes : ce sont en fait les étapes de la vie de Baudelaire.
2. La métaphore initiale (jeunesse/ténébreux orage) est évoqué à travers une série d’images associant la vie du poête à un jardin dévasté, les saisons sont alors représentés comme des passages de la vie. Les trois premières strophes sont ainsi construite sur une métaphore filée qui reprend sa vie.

II. L’expression du temps :

Si les termes associés a la météo et aux saisons évoquent une vie, d’autres termes expriment la thématique de l’angoisse lié au temps qui passe.

1. L’observation des temps verbaux  permet de repérer l’emploi du passé dans les 6 premier verbes, ce qui conduit a un constat du présent : il reste, il faut, creuse.
2. Ces variations temporelles ont pour but de mettre en relief le passé révolu de Baudelaire, celui de sa jeunesse ainsi que les conséquences que cela en découle. Celui-ci s’appuie sur des métaphores pour exprimer cela, elles sont omniprésente dans les trois première strophes. Le temps apparait alors comme dévoreur de l’humanité
3. Ce sonnet fait donc référence à un écoulement temporel aussi inexorable que désespérant, cela nous montre les étapes de la vie.

Conclusion :

Dans l’ennemi, Baudelaire reprend au romantisme le thème de la conscience du temps qui passe, synonyme d’angoisse et de mélancolie. Cependant il personnifie le temps ici comme un ennemi, qui dévaste la vie du poète.

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