L'amoureuse de Paul Eluard

Commentaire de texte français : "L'amoureuse" de Paul Eluard

Le poème "l'amoureuse" de Paul Eluard est le quatrième de la section "Mourir de ne pas mourir", de capitale de la Douleur. Il est publié au XXème siècle en 1926. Il appartient au mouvement du surréalisme dont fait partit Paul Eluard. C'est un mouvement littéraire et artistique né après la Première Guerre mondiale. Paul Eluard est un auteur français (1895-1952), il est politiquement du parti communiste et a écrit de nombreux poèmes résistants. Toute sa vie il luttera pour ses idéaux. C'est un poème d'amour parlant de sa muse, il est composé de deux quatrains et est écrit au présent. On se demandera comment Paul Eluard exprime son amour et ses sentiments à sa muse. On expliquera d'abord les différentes formes d'amours dans ce poème puis les différentes images de la femme aimée.

Premièrement, nous allons nous intéresser aux différentes formes d'amour dans ce poème.

Tout d'abord, il y a un amour sensuel, les élèments de sensualité sont nombreux comme le champ lexical du corps "cheveux, mains, yeux, paupières" qui évoquent une certaine feminité et sensualité de la part de la femme, son corps est élément clé de ce poème.

Ensuite, il y a un amour fusionnel, le poète est fou amoureux, il exprime une passion pour cette femme. Les prépositions de lieu "sur" et "dans" révèlent la fusion de ces êtres. Ils sont attachés et indissociables. Le poète représente son enthousiasme et sa passion à travers des enjambements aux vers 1/2 et 5/6. Cela crée une continuité rythmique.

Enfin, nous pouvons trouver un amour mystérieux, cet amour est contraire, les oppositions sont présentes. Il y a une attirance des contraires comme le prouve l'opposition du champ lexical de la lumière et de l'obscurité "yeux ouverts", "pleines lumières", "s'engloutit dans mon ombre". Le poète incarne l'ombre et la muse la lumière. La muse guide le poète vers la lumière. Ces êtres sont différents pourtant ils forment un grand amour.

Deuxièmement nous allons examiner les différentes images de la femme aimée.

En premier lieu, nous pouvons observer que le poète donne une image assez mystérieuse de sa muse. L'allitération en "l" et en "r", c'est une alternance entre un son dur et un son léger ce qui évoque la dualité et le mystère de l'être aimé. Les antithèses "ombres/lumières", "pleurer et rire", "yeux ouverts/dormir" soulignent le mystère et le trouble du poète envers cette femme mystérieuse.

En deuxième lieu, nous allons nous intéresser l'image de la muse. Le poète la désigne comme une lumière avec le lexique de l'opposition "ombre/lumière". Le poète est l'obscurité et la femme le soleil. C'est donc un personne très importante pour le poète. Elle le tire vers le haut. Le poète façonne la muse avec la métaphore du vers 1 à 5. La comparaison "comme une pierre sur le ciel" suggère que la femme est un soleil ou la lune, une source de lumière.

En troisième

...