Kean ou Désordre et génie, Dumas

Dans son drame romantique Kean ou Désordre et génie, écrit en 1836, Dumas s'inspire de la vie tumultueuse et extravagante du tragédien anglais Edmund Kean.Il s’agit d’un hommage à Shakespeare car Edmud Kean était spécialisé dans les rôles de ce dernier.Dans cette scène 2 de l’Acte II,Kean, le personnage principal discute avec Anna à propos de son métier.Alexandre Dumas était un romancier et un dramaturge surtout connu pour ses romans : Les trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo. C’est l’un des inventeurs du drame romantique.Il impose sur scène ce genre du théâtre et c’est encore lui qui le popularise par ses succès par exemple avec Henri III et sa Cour. Aujourd’hui,ces cendres se trouvent au Panthéon car il a participé symboliquement à la construction de la nation.Cette nouvelle forme de théâtre refuse de se confronter aux obligations et règles d'écriture du théâtre classique comme le maintien des trois unités (lieu, temps, action) ou le respect de la bienséance, et l'intrigue se centre sur les sentiments des héros principaux.Elle introduit le spectateur dans les espaces intimes des personnages et leur ouvre dans les espaces intimes des personnages et ouvre ainsi le théâtre à une sensibilité nouvelle, dans la pièce de Kean : la vie d’un artiste.

Nous pouvons nous interroger dès lors sur la visée principale de cette scène :Quel desc du métier de comédien présente Dumas à ses spectateurs ?

Nous étudierons d’abord les aspects générales à ce métier. Puis nous verrons les ressentis personnels d’un comédien.

Dans son drame romantique Kean ou Désordre et génie, écrit en 1836, Dumas s'inspire de la vie tumultueuse et extravagante du tragédien anglais Edmund Kean.Dans cette scène 2 de l’Acte II,Kean, le personnage principal discute avec Anna à propos de son métier.Alexandre Dumas était un romancier et un dramaturge surtout connu pour ses romans : Les trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo. C’est l’un des inventeurs du drame romantique.Il impose sur scène ce genre du théâtre et c’est encore lui qui le popularise par ses succès par exemple avec Henri III et sa Cour. Aujourd’hui,ces cendres se trouvent au Panthéon car il a participé symboliquement à la construction de la nation.Cette nouvelle forme de théâtre refuse de se confronter aux obligations et règles d'écriture du théâtre classique comme le maintien des trois unités (lieu, temps, action) ou le respect de la bienséance, et l'intrigue se centre sur les sentiments des héros principaux.Elle introduit le spectateur dans les espaces intimes des personnages et leur ouvre dans les espaces intimes des personnages et ouvre ainsi le théâtre à une sensibilité nouvelle, dans la pièce de Kean : la vie d’un artiste.

Nous pouvons nous interroger dès lors sur la visée principale de cette scène :Quel portrait du métier de comédien présente Dumas à ses spectateurs ?

Nous étudierons d’abord les aspects générales à ce métier. Puis nous verrons les ressentis personnels d’un comédien.

Kean évoque des caractéristiques spécifiques à son métier .Le métier de comédien est un métier qui est mêlé à la critique.En effet, pour un comédien, la critique reste importante, malgrès le fait qu’elle soit négative ou positive.Elle reste une manière de devenir célèbre, connu.Comme le dit Kean «Mon talent appartient à la critique».La personnification de la critique  et le champ lexical de l’agression «elle le foule sous ses pieds ,elle le déchire avec ses griffes ; elle le mord avec ses dents        ...» nous donne l’impression que la critique est un animal cruel qui s’empare de cette proie innocente « le talent » . «C’est son droit, et elle en use», le talent est une sorte de jouet dans les mains de la critique. «C’est son droit» nous laisse penser que c’est aussi le devoir de la critique de l’utiliser car elle a ce privilège d’avoir en possession ce talent. «C’est moi qui menace, et c’est lui qui tremble »,ce parallélisme montre l’inversion des rôles entre le comédien et la critique donc que la critique aussi a des limites qu’elle doit pas franchir qui est la «vie privée».L’obligation de passer par ce critique est démontré par l’utilisation du verbe «falloir » et le subjonctif «vous ayez ».L’adverbe «bien» accentue l’idée de la souffrance. «Comment avez-vous fait ?» nous laisse penser que les critiques sont insurmontables.  Ainsi, le registre pathétique nous montre que le comédien doit apprendre à vivre avec ces critiques.

Mais ces souffrances ne valent pas la peine comparés au bonheur de jouer devant un public.

Comme le dit Anna «ces douleurs ne sont-elles pas rachetées par ce seul mot que vous pouvez dire ».L’adjectif «seul» nous montre que ce mot unique est capable de compenser toutes les souffrances. «Je suis roi », le fait de dire «roi» sans déterminant devant est une sorte d’hyperbole.Ainsi, ce mot est perçu comme un miracle,un prodige et jouer ce rôle de «roi» est un véritable honneur pour le comédien pour qui ce rôle inspire le respect :  «je suis un roi bien respecté,bien puissant» L’accumulation :«roi avec un spectre de bois doré,des diamants de strass et une couronne de carton » exprime deux visions différentes. Kean qui incarne le rôle du roi voit un spectre,des diamants et une couronne.Mais les spectateurs quand à eux voient du bois doré,des strass et du carton seulement. «J’ai un royaume de trente-cinq pieds carrés» fait référence à l’espace scénique qui devient un véritable royaume pour Kean. Cette espace appartient à Kean le temps de la pièce, qui devient le Maître. «une royauté qu’un bon petit coup de sifflet fait évanouir», cette citation donne l’impression que durant la pièce le corps de Kean est contrôlé par un autre âme, il s’oublie lui même et devient quelqu’un autre. Mais, lorsque le machiniste siffle pour faire baisser la toile à la fin de la pièce, cette âme disparaît. La répétition de «oui» et l’adjectif «heureux »confirme notre idée du bonheur d’être comédien puisque «tout le monde vous applaudit, vous envie, vous admire...». Ce métier semble être un métier de rêve.

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