Juste la fin du monde: épilogue
Compte rendu : Juste la fin du monde: épilogue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Albane.lcr • 11 Février 2022 • Compte rendu • 416 Mots (2 Pages) • 1 119 Vues
Juste la fin du monde: épilogue
Introduction:
Juste la fin du monde est une pièce de théâtre contemporaine publié par Jean-Luc Lagarce en 1990. Il s'appuie sur son expérience personnelle pour mettre en scène un passage de la vie de Louis, personnage principal : il revient dans sa famille après une longue absence pour annoncer sa mort. L'extrait que nous étudions est l'épilogue, soit la scène de dénouement de la pièce dans laquelle Louis explique au lecteur spectateur ses regrets. Je vais désormais passer à l‘étude linéaire du monologue avec 4 mouvements. Dans un premier temps, nous aborderons l’inéluctable approche des mots de la ligne 1 à 4. Dans un deuxième de temps, de la ligne 5 à 18, l’anecdote entre ciel et terre. Ensuite, nous analyserons la ligne 19 jusqu’a 28 la parole impossible puis, le dénouement ambigu à la ligne 29.
1er mouvement:
- « Après » = adverbe circonstanciel qui exprime le temps.
- Champ lexical du temps : « après », « plus jamais », « quelques mois plus tard », « une année »
- « Je meurs quelques mois plus tard » = présent de l’indicatif, POST-MORTEM, Louis est déjà mort quand il prononce cette phrase.
Fait référence au prologue, ou Louis annonçait sa mort à venir.
2ème mouvement:
« Une chose dont je me souviens »= souvenir
Beaucoup de compléments circonstanciels de lieu et de temps: « C’est l’été c’est pendant ces années ou je suis absent/ c’est dans le Sud de la France … »
Présent de narration: « je décide », « je sais »
Opposition entre la volonté délibérée et l’indécision
« Méandre de la route »= signe de la liberté ≠ « la voie ferrée »
Registre lyrique avec: « immense », « terre » et « ciel »
Allitération en « I » avec « je suis à l’entrée d’un viaduc immense. Il domine la vallée que je devine sous la lune/ et je marche seul dans la nuit/ à égale distance du ciel et de la terre ».
3ème mouvement:
« grand », « beau », « long » et « joyeux » sont des adjectifs mélioratifs.
Occasion manquée: « mais je ne le fais pas », « je ne l’ai pas fait » = passage du présent au passé.
« Je me remets en route avec seul le bruit de mes pas sur le gravier » : présence d’une certaine solitude chez Louis comme d’ailleurs, tout au long de la pièce ou seul lui sait la vérité.
4ème mouvement:
« oublis » = fait référence au non-dits.
« Regretterai »= dernier mot de son épilogue qui résume sa vie, il regrette tout
Conclusion:
On peut penser que ce monologue qui cloture cette pièce
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