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Jaque Prévert « L'accent grave »

Étude de cas : Jaque Prévert « L'accent grave ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2016  •  Étude de cas  •  2 595 Mots (11 Pages)  •  5 791 Vues

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Lecture Analytique n°2

Jaque Prévert « L'accent grave »

                                 

I- Introduction :

        Victor Hugo, auteur du XIXeme sicle qui est un poète romantique, auteur de la misère sociale (cf : les misérable) politique qui a fait ; il a était députer a l'assembler nationale. Écrivain engagé qui a aussi une activité politique sela s'illustre dans le recueil Châtiments 1853 qui lui vaut l'exil( sur les ile anglaise) , il soppose a napoléon III.

Les Contemplation suscite la perte de sa fille Léopoldine 5 section en marche. Le recueil dépasse cependant l'épisode biographique de la mort de sa  fille et porte aussi les combats de Hugo.

II- Problématique :

Passage d'une scène banale à une image grandiose (ciel étoilé).

Comment s'opère la transformation du quotidien sous le regard du poète ? En quoi cette transfiguration sert elle le discours de Hugo sur la misère sociale ?

Q1- Quels types de texte sont utilises dans ce poème? (prenez appui sur les

       temps verbaux).

        V1 a 17 : texte narratif  → action qui pourrait être représente au théâtre

                série de verbes au passé simple (action qui s'enchainement )

  • cadre spatio-temporel

lieu → rue puis maison du poète

temps → hiver « dans le givre et le vent »

  • 2 personnes : narrateur qui dit « je »

                                           le mendiant du titre

  • dialogue entre les 2 personnes rapporté au style direct
  • → animation de la scène.

        V18 a la fin : texte descriptif, changement de texte

  • imparfait descriptif + absence de verbes d'actions
  • rareté des verbes au profit des adjectifs qui servent a caractériser le mentaux
  • effacement des personnes au profit du mentaux placé au début du V18

→ Passage d'une scène à un tableau, de l'action a la contemplation. Ce passage

     s'opère par une modification de l'attitude du poète.

Rappel :

  • Sur le décompte des syllabes :

le « e » est muet :

  • quand il est en fin de vert
  • quand il termine un mot et que le mot suivant commence par une voyelle.
  • La césure :

le vers doit coïncider avec une unité de sens : on doit pouvoir marquer une pause forte à la fin du vers sans que cela nuise au sens (6;6) (4;6).

  • Enjambement :

dans le cas contraire, on dit qu'il y a enjambement on doit aller chercher sur le vers suivant 1 ou plusieurs mots pour que le sens soit clairs , le ou les mot(s) isolé(s) sur le vers suivant est sont place(s), en rejet.

Exemple : Un pauvre homme passait / dans le givre le vent.

                Ma porte,/ que j'ouvris d'une façon civile.

  • Césure :

pause que l'on marque à l'intérieur d'un vers. Dans alexandrin, elle se pratique après la 6eme syllabe, on parle aussi d'hémistiche.

  • Hémistiche :

désigne aussi les 2 mesures de 6 syllabes qui se repartissent de part est d'autre de la césure.

  • Diérèse :

dissociation de 2 sons que l'on prononce ensemble dans le langage courant.

  • Prosodie :

écriture en vers.

  • Prose :

inverse de la poésie, n'est pas écrit en vers.

  • Démantelé :

rythme pas respecter

  • Allitération :

répétition d'une même consonne

  • Assonance :

répétition d'une même voyelle

  • Dépeindre :

décrire

Q2- Quelles remarque peut-on faire sur l'utilisation de l'alexandrin? Interprétez

       ces remarque en les mettent en relation avec d'autre éléments du poème.

III- Alexandrin démantelé : le vers est prose.

        1)Cela est dû aux nombreux enjambement qui effacent

           la mesure rythmique et les rimes.

«  je cognai sur ma vitre, il s'arrêta devant ma porte, que j'ouvris d'une façon civile » (V2 , 3 et V11 , 12).

V11 et 12 : enjambement, le complément attendu de «  je me nomme » est rejeté sur

                  le vers suivant. Dans ces vers, l'allure prosée est accentuée par l'échange

                  de réplique au discourt direct.

        2)Cela est dû césures déplacées, le rythmes régulier de

           l'alexandrin est perturbé.

Exemple :

Vers 3 la ponctuation invite à faire une pause après « porte » → 2 partie inégale : 3/9

        « pauvre / je lui pris la mains / Entrez, / brave homme »

Nombreuse pauses de ponctuation qui disloquent le rythme de l'alexandrin.

Ce vers prose s'accorde à la banalité de la scène décrite → prosaïsme du poème.

Ce prosaïsme se traduit par le vocabulaire très simple, sans recherche stylistique, renvoyant a des choses d'une extrême banalité. « ma porte », « le marché de la ville », « les ânes », « une jatte de lait ».

IV- L'alexandrin retrouve de sa noblesse :

A partir du V18 alexandrin retrouve de singularité et de sa noblesse.

Ampleur du rythme → 2 longue phrases qui déploie harmonieusement.

  • absence d'enjambement
  • Césure + régulière que dans la 1ere partie cf. V19, 20, 23.

A noter diérèse au V26 qui solennise le vers. Ce changement dans l'utilisation de l'alexandrin coïncide avec une certaine poétisation de la scène.

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