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Jacques le fataliste et son maître

Commentaire de texte : Jacques le fataliste et son maître. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  524 Mots (3 Pages)  •  870 Vues

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« Jacques le fataliste »

Un couple de personnages 

On ne sait pratiquement rien des deux personnages que l’on appelle « Le Maitre » et « Jacques ». On témoigne les nombreuses questions introductives adressés par le lecteur au narrateur (l.1 & l.2) Au quel ce dernier répond avec une noble désinvolture : « Que vous importe ». La désignation « le maître » introduit un rapport hiérarchique entre lui et Jacques que l’on devienne être son valet. L’emploie du tutoiement  et du vouvoiement entre les deux personnages accentue ce rapport hiérarchique, la discussion que le lecteur surprend après les quelques lignes de présentation, le personnage lui permet de  reconstituer l’histoire de Jacques : le valet bien nommé, le fataliste s’est enrôlé dans un régiment après une dispute violente avec son père. Il a ensuite participé à une bataille où il reçoit un coup de feu au genou tous ces évènements le conduiront aux amours  dont on attend qu’il raconte l’histoire.
Le maître à deux attitudes opposées, tout d’abord : une attitude bien veillant car il veut connaître l’histoire de son valet puis une attitude violente telle qu’elle pouvait exister entre un maître et son valet (l.36 à l.38) cette ambivalence est tout à fait conforme à ce que nous montre la comédie.

L’histoire  des genres

 L’histoire de Jacques et de son maître tiens  à la fois de la comédie, un genre facilement repérable à la mise en page, à la désignation des personnages et aux dialogues, comme on peut le lire des lignes 6 à 33. Cette courte scène introduit un récit au passé celui-ci et lui-même fréquemment interrompus par des adresses directes du narrateur au lecteur faites au présent d’énonciation (l.39). Jacques semble adepte de la philosophie fataliste. Selon lui et son capitaine tout ce qui arrive devait arriver. C’est parce qu’il a reçu une balle dans le genou qu’il a rencontré l’amour, tout est déterminé d’avance (l.37 & l.38).

Les pouvoirs du narrateur

Dès les premières lignes, répondant aux questions légitimes d’un lecteur qui s’engage dans une histoire par une sorte d’indifférence, voire de mépris (l.2) le narrateur prend le risque de voir ce lecteur le quitter.
Un risque bien calculé car c’est précisément cette distance ironique feinte qui pique la curiosité de ce narrateur. Le narrateur joue avec lui de son pouvoir sur les personnages et leur histoire (l.42 & l.43). Il veut faire le récit des amours de Jacques en évoquant nombres de scénarii possible. Des clichés romanesques attendus qu’il préfère au genre du conte où en effet tout est permis (l.44 & l.45).
C’est donc dans la catégorie du conte que Diderot inscrit le début de son récit, un conte philosophique qui pourrait interroger le fatalisme, ce qui explique c’est incipit inattendu où se sont les possibles du récit qui sont interrogés, tout semble vraiment commencer ensuite quand le narrateur laisse la parole à Jacques.

Synthèse

C’est incipit se démarque des entrés anciennes traditionnelles des héros romanesque. Le mélange des gens entre théâtre et récit, les nombreuses interpellations facétieuses du narrateur au lecteur semblent construire un genre inattendu très inhabituel livrant en quelques sortes le personnage et le lecteur à eux même.

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