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J'aime l'araignée de Victor Hugo

Commentaire de texte : J'aime l'araignée de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Juin 2022  •  Commentaire de texte  •  577 Mots (3 Pages)  •  535 Vues

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Victor Hugo est un célèbre poète, dramaturge, romancier et homme politique du 19e siècle. Aimé du peuple, il est un auteur engagé qui a lutter contre les injustices de son époque. En 1856 il écrit «Les contemplations» et notamment le poème «J’aime l’araignée» paru dans la section «Des luttes et des rêves». Dans cette section sont regroupés des poèmes reflétant l’engagement de V.Hugo contre les inégalités. Il s’agit pour lui de sensibiliser ses lecteurs sur les luttes sociales à mener. Dans le poème «J’aime l’araignée» il souhaite faire passer un message sur les personnes subissant des discriminations à son époque qu’il représente sous forme d’une araignée et d’une ortie. Comment V.H tente-il de changer le regard que portent les lecteurs sur ces créatures délaissées et même détestées ? Dans un premier temps, nous étudieront le portrait qu’il fait de ces sombres créatures, puis nous verrons comment il nous invite à les aimer.

Analyse : -Tout d’abord V.H brosse un portrait très sombre de l’araignée et l’ortie. Il les décrit comme des créatures repoussantes. Pour cela il emploie le présent de vérité générale et le pronom indéfini «on» afin de mettre en évidence que la situation qu’il détaille est un vérité qui n’évolue jamais. L’emploi du pronom «on» permet d’inclure le lecteur et de le sensibiliser. Il explique ainsi qu’elles (créatures) sont «maudites» v5 et «captives» v7. Il utilise le cl de l’obscurité avec les termes «ombres» et «abîmes» v13, «nuit» v16 et «obscure» v17. Il utilise également le pléonasme «sombre nuit» au v16. Ces procédés accentuent l’idée qu’il s’agit de créatures rejetées. Le cl du mal est aussi employés avec les mots «maudites» v5, «horreurs» v23, et «mauvaises» v27. De plus, l’auteur utilise des périphrases dépréciatives telles que «noirs êtres rampants» v6 et «la plante obscure» v17. L’araignée et l’ortie sont associées à des métaphores dégradantes comme «l’ortie est une couleuvre» et «l’araignée un gueux» qui soulignent que ces êtres sont répugnants. Il y a un parallélisme au v27 : «la mauvaise bête et la mauvaise herbe» pour illustrer le fait que ces 2 êtres sont vus et traités de la même manière. V.H les désigne également avec des métonymies : «la piqûre» pour l’araignée et la «laideur» pour l’ortie car elles ne sont connues que pour ces aspects qui nous effraient.

-Par ailleurs, V.H fait l’éloge paradoxal de ces 2 créatures. Il insère dans le poème l’anaphore de la proposition circonstancielle de cause «parce que» v2 pour faire remarquer qu’il aime les créatures et qu’il a de nombreuses raisons de les aimer. Pour souligner cet amour, il emploie le paradoxe «J’aime….. parce qu’on les hait» v1-2. Il ne se considère pas comme les autres alors il utilise une opposition entre le pronom «je» et le pronom indéfini «on» qui désigne les autres. V.H n’est pas comme tout le monde.

Conclusion : Pour conclure V.H brosse un portrait extrêmement sombre de l’araignée et de l’ortie. Il ne cache pas qu’elles sont des créatures répugnantes. Mais paradoxalement, il en fait l’éloge et insiste notamment sur la dimensions tragique de leur sort. V.H souhaite que le lecteur cesse de les mépriser et à l’inverse les aime. Pour cela il parvient à susciter

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