Iphigènie, Racine

Commentaire composé sur Iphigénie de Jean-Racine

Nous étudions l’extrait de la scène 4 de l’acte IV issue d’une tragédie nommée Iphigénie écrite par Jean-Racine en 1674. C’est une pièce écrite en vers, elle fait partie du classicisme. Dans cet extrait, on constate Agamemmnon qui doit sacrifier sa fille Iphigénie face aux dieux par la demande des grecs afin que ceux-ci soient favorables à l’expédition. Puisque les dieux retiennent les vents nécessaires pour le départ de l’expédition. Mais Clytemnestre l’épouse du roi Agamemmnon et mère d’Iphigénie exprime sa volonté de protéger sa fille. Comment Clytemnestre perçoit-elle le sacrifice de sa fille Iphigénie ? On étudiera d’abord la manière dont le père est considéré, puis la critique du sacrifice.

Dans la tirade de Clytemnestre, le roi Agamemmnon qui a choisi de sacrifier sa fille est fortement critiqué.

Clytemnestre rappelle qu’il appartient à une « race funeste » puisqu’il possède le sang de son père Atrée et de son frère jumeau Thyeste qui ont assassiné leur demi-frère Chrysippe. Ce qui a ensuite conduit le père à tuer les enfants de Thyeste et les lui faire manger par obligation lors d’un banquet. Elle le considère comme un « barbare », une personne qui répond à un « ordre inhumain ». Clytemnestre questionne ses actes, il représente un père lâche et égoïste qui ne se soucie pas d’offrir à sa femme un « horrible festin ». Puisqu’il cèdre à un ordre sans s’affirmer, se battre ou même résister. « Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? » On constate un enchaînement de questions rhétoriques. Clytemnestre est donc déçue des actes de son époux. Agamemmnon paraît comme un père monstrueux. On constate Agamemmnon qui ne présente aucune pitié envers le désespoir de son épouse qui est prête à mourir pour sauver sa fille. « plus pur de mon sang » , « Seule et désespérée » Il montre un côté insensible et inhumain, contrairement à Clytemnestre pour qui la fille est importante et sans laquelle elle ne saurait pas vivre. Elle la considère comme pure et son unique amour. « Venez, si vous l’osez, la ravir à sa mère. » nous démontre Clytemnestre qui met son époux face à une épreuve. Puisque par la suite elle sera dévastée. Agamemmnon a donc un aspect très négatif.

On observe que Clytemnestre a notamment critiqué le sacrifice lui-même. Tout d’abord le prêtre qui allait l’effectué puis le fait que ce soit pratiqué sur une fille innocente qui par la suite libèrerait une criminelle.

Clytemnestre émet un doute sur l’interprétation de l’oracle. Elle se demande comment un « ciel juste » pouvait faire couler le « sang de l’innocence ». Elle emploie une forme d’ironie lorsqu’elle décrit le prêtre qui examine le cœur palpitant de la fille d’un « oeil palpitant ». Pour elle, c’est un prêtre grotesque qui possède « une main grotesque », qui veut consulter les dieux à travers le cœur d’Iphigénie. On observe une opposition entre « l’innocente » Iphigénie et « la criminelle » Hélène qui est à l’origine de nombreuses guerres et rivalités comme la guerre avec les Grecs.

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