Ionesco / «Rhinocéros»

La pièce de théâtre Rhinocéros, écrite par Eugène d’Ionesco en 1959, est une oeuvre absurde où un village se transforme entièrement en rhinocéros. À plusieurs reprises, il est possible de voir le raisonnement derrière la transformation de Jean en rhinocéros. Par contre, seulement trois de ces reprises ont davantage importance du début à la fin de cette composition. En effet, la scène de l'épicerie, la confrontation après avoir vu le rhinocéros et celle qui suit, la transformation de Jean, nous démontre le raisonnement ce chambardement rapide.

Tout d’abord, la scène commence par l’entrée de Jean et de Béranger dans l’épicerie. Nous savons que Jean est une personne très bien mise et qui aime l'ordre et que Bérenger est une personne qui exprime un sens de négligence. Jean discute avec Béranger, parlant de comment il est soucié du retard.

« Toujours en retard, évidemment ! (Il regarde sa montre-bracelet.) Nous avions rendez-vous à onze heures trente. Il est bientôt midi. » (Ionesco 2) Ici, Jean fait preuve d'hypocrisie, parce qu’il blâme Béranger, quand il est, lui même en retard. Ceci prouve que Jean ne pense qu'à soi. Plus tard, Jean et Bérenger se rencontrent dans l'épicerie, tout en se disputant, Jean se justifie pour son retard. Il agit avec un « manque de considération envers les autres.» (Oeuvre Cursive ; Ionesco, Rhinocéros). ≪ Moi, c’est pas pareil, je n’aime pas attendre, je n’ai pas de temps à perdre. Comme vous ne venez jamais à l’heure, je viens exprès en retard, au moment où je suppose avoir la chance de vous trouver.≫ (Ionesco 2) Notamment, Jean dégage une atmosphère égoïste, toujours en reprochant ses propres erreurs sur les autres. Plus tard dans cette scène, une autre action de la part de Jean est lorsqu’il critique Béranger sur son comportement, ses habitudes et son apparence en lui disant «Vos vêtements sont tout chiffonnés, c’est lamentable, votre chemise est d’une saleté repoussante, vos souliers [...] Vos souliers ne sont meme pas cires.» (4) En lisant ceci, il est clairement annoncé que Jean ne pense qu'aux apparences et à la perfection jusqu'au point où il abaisse l'estime des gens seulement pour se donner l’impression d’être meilleur. En bref, dans la scène de l’épicerie, Jean se transforme rapidement en rhinocéros, car il possède déjà des comportements semblables à la bête. Continuellement, même avant sa transformation, Jean a des comportements ressemblants au rhinocéros ; vicieux et sauvage.

Deuxièmement, une reprise d’évènements qui démontre que Jean se transforme rapidement en rhinocéros est lors de sa première rencontre avec la bête qui galopait dans la rue. Tout comme les autres personnages, sauf pour Béranger, Jean lache des cris, « Oh ! un rhinocéros ! [...] Ça alors ! » (5) Nous voyons qu’il semble très intrigué par le rhinocéros et que c'était la seule chose qui lui venait à l’esprit. Pour continuer, un comportement que Jean a démontré durant cette scène est un manque de critiques personnelles. Presque à chaque chance qu’il a, Jean demande à son entourage ce qu’ils pensent au sujet du rhinocéros. Il répète, «Dites, qu’est-ce que vous en dites?» (8) Nous savons que Jean est quelqu’un qui aime plaire aux gens et qu’il ne veut pas être indifférent. C’est pour cela qu’il faut qu’il sache ce que les autres pensent pour qu’il puisse avoir la même opinion que les autres. Pour ajouter, un autre rebondissement d’évènement qui démontre le raisonnement de la transformation de Jean est un retour en arrière de son côté d'hypocrisie et d’arrogance. « Voilà ce

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