Intros de textes

Jean Racine, Phèdre (1677) 

     -Racine est défini entre le Jansénisme et courtisan (historiographe du roi).

- Il a une vision pessimiste de L’Homme et de l’amour.

-Il est le peintre des passions impossibles, sur fond d’intrigue politique.

- Pièce 5 actes / Paru en 1677 / Traite des conséquences funestes de la passion amoureuse

- Phèdre est LE chef d’œuvre de Racine mais a fait polémique : Phèdre est une héroïne jugée immorale. Victime d’une malédiction des dieux, Phèdre tombe amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Croyant son époux mort, elle lui révèle alors son amour incestueux.

     Ce passage est la fin de l’exposition, la fin des aveux décisifs où Phèdre annonce son amour à Hippolyte.      

Pierre Corneille, Médée (1635) 

     - Première tragédie de Corneille en 5 actes et en alexandrins.

- Réécriture des tragédies antiques d’Euripide et de Sénèque.

Médée est une magicienne, tombée amoureuse de Jason, elle trahit les siens en l’aidant à conquérir la toison d’or, la peau d’un bélier sacrée, à l’aide de ses pouvoirs. En échange Jason lui  promet le mariage, mais au bout de dix ans, il l’abandonne par ambition, au profit de Créuse.

- Médée héroïne répudiée (rejetée) par Jason, après avoir eu deux fils avec lui, elle est condamnée à l’exil par le roi de Corinthe (Créon) qui donne en mariage, sa fille Créuse, à Jason.

-  Médée se venge en brûlant Créuse à l’aide d’une robe empoisonnée et en égorgeant les enfants qu’elle a eu avec Jason.

     Scène entre Médée et Jason où elle va faire éclatée sa colère et va révéler sa monstruosité. Cette scène placée sous le double sentiment : de la terreur, face à la monstruosité de Médée et de la pitié, pour les 2.

Sénèque, Thyeste (Ier s ap. JC) 

     - Sénèque est un philosophe qui à écris quand il était âgé.

- Il a côtoyé les plus grands : Néron (dans Britannicus de Racine)

- Thyeste est la seul tragédie du genre qu’on est de l’époque romaine

- Il privilégie le discours à l’action

- Il expose une monstruosité et l’horreur sans détour.

Pelops, fils de Tantale à deux fils, qui doivent être tour à tour roi d’Argos : Atrée, est le 1er et Thyeste, le second ne supporte pas cette situation et utilise la femme d’Atrée pour voler la toison d’or.

     La pièce s’ouvre au moment où Atrée se venge de Thyeste. Il le fait revenir au royaume et lui fait manger ses 3 enfants et boire leur sang. Atrée va commettre l’infanticide et le cannibalisme.

Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco (1990) /  Tableau II : Meurtre de la mère (extrait)

     Bernard-Marie Koltès né à Metz en 1948. Se lance dans le théâtre à vingt ans après avoir assisté à une représentation de Médée mise en scène par Jorge Lavelli. En 1990, il écrit Roberto Zucco suite à un coup de foudre, en 1988  pour le criminel passant à la télé, sur le toit d’une prison : Roberto Succo. Cette pièce testamentaire retrace en 15 tableaux, l’errance d’un meurtrier que Koltès transforme en un héros tragique, soumis à une fatalité inébranlable. Il propose une réappropriation esthétique du fait divers où il se concentre davantage sur la part énigmatique et pulsionnelle de la nature humaine.

     Ce passage se situe au début de la pièce, après que Zucco se soit évadé de prison. Il rentre chez sa mère afin de récupérer des affaires personnelles.

Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco (1990) / Tableau VI : Métro (extrait)

     Ce passage se situe     on y retrouve Zucco, sous une affichette avec un avis de recherche le concernant. Il s’assoit sur un banc d’une station de métro, après l’heure de fermeture, à côté d’un vieux monsieur.

Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco (1990) / Tableau X : L’otage (extrait)

     Ce passage se situe après que la gamine se soit rendue au commissariat pour révéler l’identité de Zucco. Roberto se rend dans un jardin public, de jour et s’assoit à côté d’une dame élégante.

Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco (1990) / Tableau XV : Zucco au soleil

     Ce passage est le dernier tableau de la pièce, après avoir été de nouveau emprisonné, Zucco se rend sur le toit de la prison au regard de tous, la scène est commenté par les gardiens et les détenus.

Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses (1782) 

     Cette œuvre est un roman épistolaire de 1782 écrit par Choderlos de Laclos, un officier de l’armée française né en 1741 à Amiens et mort en 1803. Ce dernier à un intérêt pour l’éducation et la condition féminine, il a écrit un essai sur ce sujet en 1783 intitulé : Des Femmes et de leur éducation. Au centre du roman,  Les Liaisons Dangereuses, se trouve un couple de libertins, Mme de Merteuil et Valmont, des anciens amants et aristocrates. Leur plaisir repose sur un jeu pervers de manipulation en se lançant des défis et la relation de pouvoir entre eux est liée à un pacte passé où Mme de Merteuil se donnera à Valmont en échange des preuves de la chute de la Présidente de Tourvel. Pour finir, on apprend à la lettre 81 que Mme de Merteuil s’est créée un masque social qui lui permet de toujours rester maîtresse d’elle-même et de ses émotions.

     Cette lettre 127 est une réponse de Mme de Merteuil à la lettre de Valmont, où il fessait un récit triomphant de sa victoire sur la présidente et réclamait sa récompense

Georges Sand, Aux membres du comité central (1848) 

     Georges Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, est né en 1804 et est morte en 1876. Elle passa son enfance à la campagne, en France, à Nohant. (pour définir le contexte) En 1848, une révolution va mettre fin à la monarchie de Juillet et met en place un Comité Central. Ce comité est une assemblée qui va réviser le code civil et qui va proposer à Georges Sand d’en faire partie mais celle-ci refuse. Pour elle, le combat pour les femmes, avant d’être politique, il doit être civique, notamment avec l’égalité homme / femme dans le mariage. Ce texte est une violente critique du mariage où elle dénonce la totale dépendance de la femme au mari. Sand est connu pour ses romans comme Indiana de 1832, dans lequel, le personnage féminin est très mal marié mais a le courage de se rebeller contre son mari qui essaye de l’anéantir. Cela résulte d’une force exceptionnelle face à l’anéantissement moral et physique exercé par son propre mari. Selon Georges Sand, tant que l’égalité homme / femme n’existe pas dans le mariage, la seule liberté qu’est la femme est la prise de conscience.

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