Introduction du corpus de "la barricade" et de "la révolte des mineurs"

Le classicisme au 17eme siècle

Le terme « classique » est pour la première fois utilisé par Stendhal au XIXème siècle pour désigner les œuvres du XVIIème  qui prennent comme référence esthétique les chefs-d’œuvre de l’Antiquité  gréco-latine, ainsi que  les écrivains qui ont un idéal commun celui d’atteindre la beauté des œuvres antiques. Le classicisme est un humanisme qui s’applique à l’analyse et à la peinture de l’homme en se référant à l’enseignement des anciens, mais pour ce faire les auteurs classiques s’imposent des règles  esthétiques et morales : sobriété, clarté du style, imitation des grands auteurs antiques, volanté de plaire et d’instruire.

 Le classicisme est étroitement li é à Louis XVI, aux problèmes politiques, intellectuels et artistiques. Un des faits qui ont conduit dans le domaine culturel est la forte consolidation du pouvoir royal qui est à la fin du XVIIe siècle, la Cour et le roi à Versailles, le maître du bon goût, même si la «ville» et la bourgeoisie a commencé à jouer un rôle dans les arts et la littérature avec une plus large diffusion des œuvres et le développement de la lecture.

        Nombreux sont les auteurs qui fasciné par les chefs-d’œuvre antiques se sont lancé dans l’écriture de tragédies, mythes et comédies seul quel que uns sont toujours aussi reconnu de nos jours ; tel que Molière, Jean de La Fontaine, Jean Racine et bien d’autre encore.

Le théâtre au XVIIe siècle

Le théâtre obtient ses lettres de noblesse au XVIIe siècle. Les succès littéraire se succèdent, quel plus beau moyen pour mettre en valeur ces chef-d’œuvre ; les poètes trouvent ainsi un moyen de communication directe avec leur audience.

Au début du XVIIIe siècle, l’influence des grands dramaturges du siècle de Louis XIV persiste sur la scène de la Comédie-Française. La comédie issue de Molière se voit admirablement prolongée par un auteur comme Jean-François Regnard. La Tragédie, au-delà des imitations raciniennes que l'on perçoit chez Antoine de La Motte, se tourne vers la mise au théâtre de scènes d'horreur à la limite de la malséance chez Prosper de Crébillon.

Néanmoins, des renouvellements plus profonds apparaissent avec les tragédies de Voltaire (1694-1778) qui introduit des sujets modernes en gardant la structure classique et qui obtient de grands succès. La censure est toujours active comme en témoignent, sous Louis XVI, les difficultés de Beaumarchais pour son Mariage de Figaro.

La comédie de Molière

La comédie de l'époque classique est très fortement dominée par la figure de Molière même si les auteurs comiques étaient fort nombreux. La comédie est beaucoup moins encadrée par des règles explicites que la tragédie car, considérée comme un genre mineur, les théoriciens ne s'y intéressent guère.

En s’inspirant des auteurs antiques, Molière écrit des comédies de caractères dénonçant les défauts des hommes  « L’Avare, Le Misanthrope » et des comédies de mœurs, satires des usages de la fortune et de la noblesse de son temps « Les Précieuses Ridicules, Le Bourgeois Gentilhomme » certaines de ses pièces sont des comédies-ballet qui comportent chant, théâtre et dance écrites en collaboration avec  les musiciens Jean-Baptiste Charpentier « Le Malade Imaginaire »

• Biographie de Molière :

Né en 1622, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière ; est le plus grand auteur de comédies du XVIIe siècle. Très jeune il se résigne à devenir comédien et crée sa troupe de « L’illustre théâtre » avec sa compagne la troupe parcourt la France en jouant farces et comédies. De retour à Paris elle reçoit l’admiration des grands le prince Conti puis le roi lui mémé. Molière se consacre alors exclusivement aux comédies écrivant lui-même ses pièces : Les Précieuses Ridicules (1659) et L’école des femmes (1662) rencontre un franc succès sans oublier les critiques de l’entourage du roi néanmoins Molière continu sur sa lancé et donne un souffle frais à ces genres antiques : grande comédie ; Le Misanthrope (1666), comédie-ballet ; Le Bourgeois Gentilhomme (1670) ou farce Les Fourberies de Scapin (1671) en faisant une satire féroce et drôle de ses contemporain. Très malade, la mort l’emporte alors qu’il’ interprète le rôle d’Argan dans Le Malade Imaginaire, il est mort alors qu’il fait ce qu’il lui est le plus cher ; Le théâtre.

Le Bourgeois Gentilhomme

        Apparue en 1670, Le bourgeois gentilhomme Le Bourgeois Gentilhomme est une comédie ballet de Molière en cinq actes écrite en prose. C’est une pièce qui satirise les tentatives de l’homme à l’ascension sociale et se moque des classes sociales, tant de la classe moyenne prétentieuse que de l’aristocratie vaine et snobe. De par son titre même, « Bourgeois Gentilhomme », on suspecte déjà le caractère ironique de cette œuvre. Le titre est un oxymore. En effet, en France au temps de Molière un « gentilhomme » était par définition un noble de naissance; et il ne pouvait donc ainsi jamais exister quelque chose comme un bourgeois gentilhomme.

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