Introduction Poésie Nerval

NERVAL

1808 Né à Paris : Gérard Labrunie ne connut pas sa mère morte et fut élevé par son grand oncle dans le Vallois.

Paysage, légendes et impressions du Vallois marqueront profondément cet enfant sensible et privé de l’affection maternelle, réduit à imaginer sa mère comme une figure de rêve.

Il forme un petit cénacle avec Gautier

1828 il traduit le Faust de Goethe et se passionne pour les Comtes Fantastiques d’Hoffman ce qui l’inspire à écrire un comte mi fantastique, mi humoristique, La Main de Gloire. Il compose Élégies ( poème alternant hexamètres et pentamètres en distiques, ce sont les vers élégiaques ) et des Odelettes dans le goût de Ronsard, l’une d’elle Fantaisie montre le rôle que joue le rêve dans sa vie et son oeuvre.

Cette image revient quand il tombe amoureux d’une actrice, Jenny Colon qui se marie. Il a alors le sentiment d’avoir aimé l’image passagère d’une éternelle figure féminine, susceptible de multiple réincarnation, comme l’image d’un rêve éternel.

Comme il le confit dans son ouvrage Aurélia «  le rêve est une seconde vie » dans laquelle «  le monde des Esprit s’ouvre pour nous ». Cette omniprésence de la figure rêve dans la vie du poète montre que la vie réelle et les souvenir sont transformés par le songe, la mémoire du poète devient en quelque sorte intemporelle car elle fait ressurgir ces souvenirs et le passé individuel se confond avec celui de l’humanité toute entière.

Nerval est aussi connu pour ses troubles mentaux qui ont joués dans son écriture, en 1841 et 1853 il doit être soigner dans une maison de santé.

Fervent admirateur des mythologie et mystère antiques et des culte ésotériques ou encore inspiré par la croyance en métempsycose, période dans laquelle il compose ses oeuvres maîtresse tels que de Lorely et des Nuits d’Octobre, ou encore Sylvie ou il évoque les souvenir de son cher Valois.

Nerval compose son sonnet des Chimère. La vie de Nerval est tourmenté par ses chimères, et un matin de janvier 1855 on le retrouve pendu dans la rue de la Veille Lanterne près du Châtelet. La poésie nervalienne, qu’elle s’exprime en vers ou en prose, doit alors ses résonances à l’extraordinaire expérience vécu par l’auteur.

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