Incipit de la Peste
Analyse sectorielle : Incipit de la Peste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean Dupont • 26 Juin 2019 • Analyse sectorielle • 8 601 Mots (35 Pages) • 659 Vues
Incipit de La Peste
Introduction :
Albert Camus est un écrivain, romancier et philosophe français né en Algérie. On dit qu’il était de l’existentialisme, un courant littéraire qui dit que l’Homme est pleinement responsable de ses actes et le définissent. Il était également journaliste, militant et résistant engagé lors de la Seconde Guerre Mondiale, et défendait la condition humaine. Il a comme œuvres notable : L'Étranger (1942), Le Mythe de Sisyphe (1942) et La Peste (1947). L’extrait que nous étudions est l’incipit de La Peste, c’est-à-dire le début du roman. Le passage nous présente la ville d’Oran dans les années 194. et ses habitants qui s’apprêtent à être frappés par la maladie de la peste.
A savoir sur le texte :
Incipit (Réalisme) : Présentation des personnages (noms, relations), cadre spatial, temporelle, thème/intrigue => Pacte du lecteur, accroche. C’est un incipit statique = Descriptions/explications historiques. -> 194. : Date, Oran, préfecture française, côte algérienne : Lieu. Situation d’énonciation (chronique, présent d’énonciation)
Caractéristiques de la ville :
Mystérieuse (Ordinaire//Morte) : Hors des saisons, sans végétation, tranquille, ordinaire, laide, tout est frénétique et absent.
Caractéristiques des habitants :
Ils suivent la même routine, ils veulent juste s’enrichir (pendant la semaine), joies simples (pendant le week-end : cinéma, mer, femmes), après le travail ; même café, même boulevard.
Le ton est très péjoratif mais des modalisateurs montrent que l’auteur tient à sa ville : toujours, surtout, dans notre petite ville (affectif), nos concitoyens.
Quand quelque chose s’annonce positif, cela devient négatif : Nos concitoyens travaillent beaucoup//mais toujours pour s’enrichir. Comment on y travaille, comment on y aime //comment on y meurt. Soleil//incendie
Vocabulaire :
Soleil incendie, cendre grise, déluge de boue, beaux jours en hiver, volets clos, on meurt, absent (font semblent), habitudes, travailler pour s’enrichir, sans jardins, sans pigeons, ni battements d’ailes ni froissements de feuilles => Répétition ; énumération avec « sans » et « ni ». Catastrophe à venir : Curieux évènements//Lieu neutre
Conclusion :
Cet incipit statique répond à son rôle en donnant le contexte historique en 194. et le cadre spatial en nous situant à Oran. L’auteur nous donne une description péjorative avec la description négative de la ville et des habitudes ordinaires des habitants. Cette description donne le ton au lecteur et ce dernier va se douter qu’un drame arrive et va être intéressé par la suite de roman et va poursuivre sa lecture.
Chapitre X, Bug Jargal
Introduction :
Victor Hugo est un artiste complet : écrivain, dramaturge, poète et homme politique français du XIXe siècle. Il est considéré comme le plus important des écrivains romantique dont il était le chef. Le romantisme est un mouvement artistique de la fin du XVIIIe siècle Il prend une posture tragique et un sentiment de non-appartenance au monde ce qui la rend en décalage avec son époque. Il a comme œuvres notable : Notre-Dame de Paris (1831), Ruy Blas (1838) et Les Misérables (1862). L’extrait étudié provient du chapitre X de Burg Jargal parût en 1826. Dans ce passage, nous suivons Léopold, le narrateur, qui suit son oncle dans sa ronde de surveillance dans sa plantation où ces esclaves travaillent car il espère trouver Pierrot, l’homme qui a sauvé sa fiancée.
A savoir sur le texte :
Montée progressive de la tension :
Témoignage réaliste : narrateur ressent de l’empathie, le suspens monte ; phrase de + en + courte, ponctuation, temps des verbes, gradation, connecteurs de temps (tout à coup, cette fois, et).
Dénonciation de l’esclavage :
Le maître blanc : un roi, bouffon, puissance (il est craint), caprice du rosier
Violence : se met en colère très vite, se promène avec un fouet garnit de clous, réveille rudement, « paresse de l’esclave », s’apprête à battre l’esclave « accablé de fatigue » (montre la dureté du travail) => Caractère bestial
Modalisateurs : pénible de voir souffrir, le malheureux
Apparition du sauveur :
Figure du Christ, le narrateur dit « sauveur, défenseur », discours direct -> touche directement le lecteur, sacrifice, interprétation divine : le fouet ne retomba pas, une main puissante, le fouet lui est arraché.
L’esclave est représenté comme un être puissant et comme un juste sauveur
Conclusion :
Victor Hugo dénonce l’esclavage au travers d’un maître blanc impitoyable, qui se prend pour un roi et qui tourne jusqu’au ridicule. D’un autre côté, l’auteur présente Pierrot, un esclave qui est représenté comme un sauveur et qui se sacrifie pour son prochain. La représentation des deux hommes permettait à l’époque de faire réfléchir sur la condition des esclaves ainsi qu’à l’inhumanité de cette pratique. Cet extrait touche les lecteurs qui éprouvent de la pitié pour les esclaves comme dans Le Nègre de Surinam par Voltaire.
Le nègre de Surinam
Introduction :
Voltaire est un célèbre philosophe et écrivain français du XVIIIe siècle, qui est le siècle des Lumières dans lequel il a eu une grande influence. Il écrira diverses œuvres pour dénoncer et pour défendre des idéaux dans le but de changer la société. Les philosophes des Lumières avaient pour objectif de lutter contre l’obscurantisme et encourageaient les gens à penser librement. Il a comme œuvres notable : Discours sur l'homme (1738), Micromégas (1752) et Candide ou l'Optimisme (1759). Le passage étudié provient de Candide ou l’Optimisme. Dans cet extrait, Candide et Pangloss se préparent à entrer dans Surinam et croisent sur le chemin un esclave noir étendu par terre à moitié dévêtu et sans jambe gauche et main droite. Nous nous demanderons, comment Voltaire dénonce l’esclavage ? Premièrement nous verrons le traitement des esclaves et ensuite le côté absurde de la situation.
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