Illusion Comique acte V scène V
Commentaire de texte : Illusion Comique acte V scène V. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alice Degonzague • 10 Avril 2016 • Commentaire de texte • 942 Mots (4 Pages) • 1 030 Vues
Pierre CORNEILLE L’illusion Comique 1636-1639
Acte V scène 5
Au XVIIème siècle le théâtre se donne trois mission : docere, placere, movere (Instruire, plaire, émouvoir) . Corneille, entre baroque et classicisme, s’emploie à cette triple mission dans L’Illusion Comique créée en 1635.
L’illusion comique est une pièce en cinq actes écrite en 1635 et représentée pour la première fois un an plus tard. On nous présente dans une mise en abyme la vie de Clindor présenté par Alcandre à Pridamant, qui recherche son fils l’ayant fuit à cause de sa sévérité.
Lors de cette scène 5 de l’acte V, Pridamant croit son fils mort après qu’Alcandre lui ait montré le spectacle de sa déchéance. Un rideau se lève : Clindor et ses compagnons se partagent la recette de leur représentation, Alcandre révèle l’illusion et, par son Éloge du théâtre, convainc Pridamant des vertus de cet art.
I- Éloge du théâtre
1) L ‘éloge du théâtre de Alcandre au près de Pridamant.
Alcandre fait l’éloge du théâtre à Pridamant. Il le présente positivement notamment grâce à deux nombreux thermes mélioratifs :
- L.22 « grand équipage »
- L.23 « superbe étalage »
- L.24 « parer »
- L.25 « admirer »
Mais aussi grâce à l’adverbe d’intensité :
- L.4O « si beau »
Ainsi qu’à l’hyperbole :
- L.31 « idolâtre »
Et au superlatif utilisé :
- L.35 « le plus doux »
- L.37 « le premier rang »
- L.47 « le plus rare »
- L.48 « un meilleur »
De plus, l’énumération :
- L .34 « L’entretien de Paris, le souhait des provinces, »
- L.35 « Le divertissement le plus doux de nos princes, »
- L.36 « Les délices du peuple, et le plaisir des grands »
Traduit la diversité et la richesse du théâtre.
Alcandre le qualifie d’:
- L.14 « art »
Ce qui résume tout ce qu’est le théâtre.
Les thermes suivants :
- L.22 « équipage »
- L.24 « parer »
Font référence aux costumes qui vont être admirés par le spectateur.
Le contre rejet des mots :
- L.22 « ce grand équipage »
- L.23 « étalage »
Fait ressortir la beauté du spectacle présenté.
→ Alcandre veut persuader Pridamant qui semble être le seul à ne pas l’apprécie.
2) Une reconnaissance universelle.
Alcandre doit montrer que le théâtre est reconnu par tout le monde.
Il utilise les mots collectifs qui englobent tout le monde :
- L.19 « scène publique »
- L.21 « un peuple tout entier »
On a la représentation de la ville et de la campagne :
- L.34 « Paris » et « provinces »
Et leur opposition ainsi que celle de :
- L.36 « peuple » et « grands »
Insiste sur la diversité des spectateurs.
- L.38 « sagesse profonde »
Fait référence à Richelieu (ministre qui aides les artistes dont Corneille) et donc communique aux lecteurs/spectateurs et à Pridamant que le théâtre a un public riche et surtout de qualité.
Et depuis longtemps jusqu’à aujourd’hui :
- L.42 « même notre grand roi »
- L.44 « Le front ceint de lauriers »
- L.46
...