Il s'agit de se poser la question ici : "quelles émotions et réactions le théâtre cherche il à provoquer par le spectateur ?

Il s'agit de se poser la question ici : "quelles émotions et réactions le théâtre cherche il à provoquer par le spectateur ?
(cette question pourrait d'ailleurs faire l'objet d'un sujet de dissertation)

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Ces trois textes présentent des ressemblances :
1/Les situations sont identiques.
Dans ces trois textes, les protagonistes sont des néophytes puisqu'il s'agit pour tous les trois d'un tout premier contact avec le théâtre. Dans le texte 1, Anne se livre en nous disant "cet amusement m'avait toujours été interdit" L. 7, dans le texte 2, un des quatre précise "hier on m'a amené au théâtre. L.5.Nous avons l'impression que on l'a contraint de force à se rendre pour la première fois au théâtre.Quant au texte 3, il a plaisir à être au théâtre dès qu'il installé L.1.

Chacun de ces jeunes gens s'est rendu au théâtre pour assister à une pièce tragique ou dramatique. Anna nous parle de drames de William Shakespearien en évoquant Roméo, Hamlet et Othello, quand à Baudelaire dans les "Vocations", évoque "des poignards enfoncé dans leur ceinture" L. 10 avec des comédiennes qui ont un "air terrible"L 13. Pour le texte 3, dès le début nous avons une pointe de comique avec le lever de rideau et ses bruits qui grouillent derrière celui-ci. Il fait la comparaison avec "la coquille d’œuf". L.2

2/Les personnages se ressemblent sur plusieurs points :

- Nos protagonistes sont dans les trois textes des jeunes gens qui découvrent le théâtre pour la première fois. Anna a été "élevée dans un pensionnat" L.7, les héros de Baudelaire dans le texte 2 sont "quatre beaux enfants" L.3/4 et pour le texte 3 de Marcel Proust, le vocabulaire employé fait penser au lecteur qu'il s'agit de Marcel Proust adolescent (récit à la première personne du singulier donc autobiographique. L.1)

- les sentiments des trois personnages

Dans les trois textes présentés, chacun des héros éprouve un sentiment de malaise. Pour Anna, il décrit son sentiment comme "presque douloureux" à la ligne 15, elle semble souffrir des lumières qui l'éblouissent et de cette atmosphère chaude et embaumée qui semble l'étouffer L. 16/17. Pour le jeune garçon dans le texte de C. Baudelaire, il est habité par la peur et une envie de pleurer L. 14.

Pour Anna dans le texte 1, son impression de malaise est renforcé par l'hyperbole "tout mon sang reflua vers mon coeur"L.17.

- La fascination du spectacle

Chaque héros est fasciné par ce qu'il voit, entend et le bonheur se concrétise. Pour Anna, elle s'ouvre aux sentiments et est capable de communiquer ses émotions. Pour cela, elle se sert de la gestuelle "mes mains battirent, ma bouche applaudit" L.46, soit par la voix : "je pouvais parler, déjà, je pouvais dire".L.33/34 et nous avons une métaphore qui nous montrer la fascination, le bonheur qu'éprouve Anna : "cette fois,toutes les sensations amassées depuis trois jours jaillirent à la fois de mon coeur trop plein pour les enfermer"L.44/45.L'héro baudelairien quant à lui emploie des comparatifs pour décrire les comédiens : "bien plus beaux"L.7, "mieux habilliés" L.7/8 et les femmes sont "plus belles" L.11 et "plus grandes" L.12.

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