INÉGALITÉS ET VIOLENCES POLICIÈRES ENVERS LES NOIRS AUX ÉTATS-UNIS

TPE : INÉGALITÉS ET VIOLENCES POLICIÈRES ENVERS LES NOIRS AUX ÉTATS-UNIS

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Thème : Les inégalités

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Rédigé par :

LANCIA Dorian

BERARD Solal

1ère ES 1

Lycée René Descartes

Année : 2017-2018

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PLAN :

Introduction

1/ Racisme historique

a) L’esclavage

b) La ségrégation

2/ Inégalités menant à un concours de circonstances

a) Nombreuses inégalités

b) Influence sur la répartition de la population

c) Conséquences sur la délinquance et les rapports avec la police

3/ Un cas de brutalité policière: Tamir Rice

a) Présentation du cas

b) Développement

c) Un cas à l’image des Etats-Unis

Conclusion

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Introduction :

Aujourd’hui les inégalités et les violences policières sur les afro-américains sont de plus en présentes aux États-Unis.

Le mot inégalité a plusieurs sens, celui que nous allons traiter est le caractère ou état de choses ou de personnes inégales entre elles. La violence policière, ou brutalité policière quand à elle, caractérise l'action violente qui sort du cadre de la loi conduite par des policiers envers d'autres personnes. Les afro-américains sont des citoyens américains dont les ancêtres sont originaires d’Afrique Noire.

Le sujet a été choisi pour son lien avec l’actualité (élection de Donald Trump qui libère la parole des racistes et les récentes violences policières).

On peut donc se poser la question suivante :

En quoi l’histoire des Etats-Unis ainsi qu’un cercle vicieux mènent aujourd’hui à des inégalités toujours plus présentes envers les afro-américains ?

Après avoir analysé le racisme historique aux Etats-Unis, nous verrons les inégalités de nos jours menant à un concours de circonstances. Pour finir, nous allons développer un cas de brutalité policière précis: celui de Tamir Rice.

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1/ Racisme historique

Aujourd’hui aux Etats-Unis, les Noirs sont victimes de nombreuses inégalités, cela est dû à différentes causes dont certaines sont historiques comme l’esclavage ou encore la ségrégation.

a) L’esclavage

L'esclavage en Amérique débute sous une forme différente qui s’apparente a de l’engagisme en 1619, peu après l'installation des premiers colons britanniques en Virginie. Ces derniers, ayant besoin de beaucoup de main-d’oeuvre, ont fait venir des Européens pauvres tels que des Anglais ou encore des Irlandais en Amérique. A ce moment là, ces personnes viennent pour travailler et ont un statut de “travailleur sous contrat”. Après une période établie, ils seront donc libérés et auront même droit à certaines terres provenant de leur maître.

L’arrivée des premiers africains sur le continent américain date de 1619, une vingtaine de Noirs sont venus d’un navire négrier hollandais. Les propriétaires auraient échangé leurs esclaves contre de la nourriture et des réparations de leur bateau. Ces esclaves étaient baptisés comme chrétiens. Le droit anglais considérait que les chrétiens baptisés ne pouvaient pas être esclaves donc ils furent traités de la même façon que les européens précédemment, c’est-à-dire des “travailleurs sous contrat”.

Le statut des africains au XVIIème siècle en Amérique est tout de même débattu aujourd’hui. Deux idées s’affrontent : l’une proposant la progressivité de l’esclavage et l’autre, racialiste, s’opposant à ce sujet (Racialiste étant une théorie selon laquelle il existe des races humaines qui sont différentes les une des autres).

La première thèse est donc la progressivité de l’esclavage qui a été proposée par Oscar Handlin (un historien américain professeur d'histoire à Harvard pendant plus de 50 ans). Selon lui, les britanniques n’avaient pas pratiqué l’esclavage avant les premières colonies américaines au XVIIème siècle. On leur aurait donc attribué le titre de “travailleurs sous contrat”, le racisme envers les Noirs dans cette thèse est une des conséquences par rapport à leur statut.

La seconde thèse est donc racialiste, selon cette thèse les Noirs aurait été directement jugés par rapport à leur couleur de peau et considérés comme des êtres inférieurs. Cet esclavage aurait été le même que celui déjà connu dans les colonies ibériques.

Ce statut est débattu principalement à cause du niveau juridique, plusieurs exemples montrent que certains Noirs étaient jugés de manière différente que les autres “travailleurs sous contrat”. Comme par exemple John Castor, cette personne noire fut déclarée “propriété à vie de son maître” par le comté de Northampton. Selon les anglais, les déportés africains n'étaient pas citoyens britanniques par

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