Grande référence en Communication
Cours : Grande référence en Communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kcid • 2 Février 2021 • Cours • 1 962 Mots (8 Pages) • 381 Vues
ECORIS - 2020
LES GRANDES PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
- Introduction : communiquer, c’est quoi ?
Le modèle de Shannon :
Bruit = problème de compréhension directe (difficulté à lire, problème de connexion…)
Le modèle de Wiener :
II DEPERDITIONS DE COMMUNICATION
Nous sommes souvent déçus de l'impact de notre communication, nous sentant incompris. Il existe en fait un décalage entre ce que nous voulons dire et ce que le récepteur en fait, finalement.
Ce que l'émetteur veut dire | 100% |
Ce que l'émetteur dit | 80% |
Ce que le récepteur entend | 64% |
Ce que le récepteur écoute | 51% |
Ce que le récepteur comprend | 41% |
Ce que le récepteur retient | 33% |
Ce que le récepteur utilise | 27% |
De surcroît, il existe une communication explicite et une autre implicite.
Si vous êtes en réunion et que vous dites : « Il fait chaud ».
Explicitement, c'est un constat. Mais implicitement vous voulez dire : « Ne pourrait-on pas ouvrir les fenêtres ? ».
La communication implicite a des avantages. On ne s'implique pas, et si on n’obtient pas ce que l'on veut on garde la face. Il n'y a pas d'échec. Mais elle a un inconvénient majeur : on risque de n'être pas compris !
III L'APPROCHE SYSTEMIQUE ET L'ECOLE DE PALO ALTO
La communication s'inscrit dans un contexte. Un groupe n'est pas la somme d'individus mais un ensemble riche d'interactions. En modifiant un élément, on modifie le groupe. Lorsque l'aîné de la famille (un garçon) quitte le nid familial, la mère peut déprimer (son premier bébé la quitte), la cadette devient l'aînée et a donc une nouvelle position (un nouveau pouvoir), le père devient le seul homme de la maison. Dans cette approche communicationnelle, la famille, le couple, l'équipe de travail sont étudiés sous cet angle systémique.
L'ECOLE DE PALO ALTO
Cette école de pensée porte le nom d'une ville de Californie.
- On ne peut pas ne pas communiquer » dit Paul Watzlawick. Et ce, même si l'on se tait. Notre regard, notre corps, nos actes manqués nous trahissent.
On a deux niveaux de sens dans un message : le message lui-même et la relation entre les personnes.
Je suis un homme. Je demande l'heure à une jeune femme dans une gare.
Le message porte sur l'heure, la relation met en évidence le choix de la personne (pourquoi une jeune femme ?). La réponse peut-être de me donner l'heure (message) ou de passer son chemin (crainte d'être courtisée ou agressée).
La métacommunication
C'est la fonction métalinguistique du langage. On explique pourquoi l'on communique ainsi.
« Si je te dis cela c'est pour ton bien ». « Je me répète, mais tu ne m'écoutes jamais ! »
Cela ne vous arrivera pas si vous dites ce que vous pensez et si vous pensez ce que vous dites ! C'est ce que Carl Rogers appelle la congruence : dire et faire en accord avec ses pensées, valeurs, sentiments.
Symétrie ou complémentarité
L’interaction est soit symétrique (égalité des partenaires) soit complémentaire (relation de pouvoir ou de dépendance).
La théorie du « double bind » (double contrainte) de Grégory Bateson
Il s'agit d'une injonction contradictoire.
Ex : « Détends -toi ! Sois spontané ! ». L'impératif et la spontanéité ne peuvent cohabiter.
Ce type d'injonction induit une communication paradoxale.
Ex : Une mère dit à sa fille qui vient d'accoucher : « Pourquoi ne mets-tu pas ce gilet que je t'ai offert pour ton séjour à la maternité ? Moi qui voulais te faire plaisir ! »
La fille enfile le gilet.
- Ne sois pas sotte ! Avec cette chaleur tu vas étouffer ! ». La fille est coincée. Quelle que soit sa réponse, elle ne satisfera pas sa mère.
Les acteurs de la communication
1/ Les facteurs communicants
- Les limites de nos perceptions
Nous percevons en 4 étapes :
-Sélection : notre réalité est en fait celle que nos filtres nous proposent (éducation, environnement social, croyances)
-Interprétation : combat entre objectivité et subjectivité en fonction de notre contexte et de nos habitudes
-organisation : notre cerveau aime ce qui est organisé… selon lui
-vérification : nous mettons en perspective ce que nous recevons par 4 techniques
. par consensus : en fonction de ce que pensent les autres
. par comparaison : en fonction de ce que font les autres
. par analyse multi sensorielle : est-ce cohérent avec ce que nous ressentons
. par empirisme : en observant les conséquences de nos actes
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