Grammaire de la phrase
Fiche : Grammaire de la phrase. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hugopetit56 • 24 Octobre 2022 • Fiche • 2 002 Mots (9 Pages) • 344 Vues
Fiche grammaire : tout sur la phrase ! Tout un programme.
Une phrase débute par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation fort. Chaque phrase comporte une unité de sens : elle signifie quelque chose. La virgule marque une pause. Le point exprime que l’idée développée l’est en entier : entre chaque proposition, vous pouvez employer des virgules, deux points, des points virgules.
- Les types de phrases : (vu en septembre 2022)
- Déclaratif (donne une information) ;
- Injonctif (donne un ordre) ;
- Interrogatif (pose une question, en quête d’information). La phrase interrogative est totale si elle porte sur la phrase et appelle une réponse par oui ou par non comme dans l’exemple : les pyramides d’Egypte datent-elles de l’Antiquité ? L’interrogation est partielle si elle porte sur un élément de la phrase ; elle est introduite par un mot interrogatif. On ne peut pas y répondre par oui ou par non comme dans l’exemple suivant : Comment ont-elles été construites ? On nomme interrogation directe celle qui se termine par un point d’interrogation et interrogation indirecte celle qui se termine par un point. Cette dernière est introduite par un verbe comme se demander et est une subordonnée => par exemple : je me demande qui est là. Il s’agit d’une Subordonnée Interrogative Indirecte le plus souvent. (L’interrogation sera abordée avec les poèmes de C. Baudelaire dans un 1er temps).
- Les formes :
- Exclamative : elle exprime les nuances des sentiments.
- Affirmative / négative (la négation totale porte sur la totalité de la phrase : “elle n’habite pas à Paris” alors que la négation partielle porte sur une partie de la phrase : “elle n’aime pas trop les gâteaux”) ;
- Personnelle (le sujet désigne quelqu’un) / impersonnelle (il faut...il pleut...il neige...il y a...) ;
- Emphatique (l’objectif mettre en relief avec un présentatif c’est...qui, c’est...que, voilà, voici ; ou en changeant de place un mot pour le mettre en avant) ;
- Active : à la forme active, le sujet fait l’action : le chat dévore la souris. / À la forme passive, le sujet subit l'action. Le sujet de la phrase active devient le complément d'agent de la phrase passive. ... Dans la phrase passive, le verbe est toujours conjugué avec l'auxiliaire être. La souris est dévorée par le chat.
- Phrase simple et phrase complexe. (Point vu en septembre 2022)
Tandis qu’une phrase simple est formée d’une proposition unique autour d’un verbe conjugué, la phrase complexe comporte au moins deux propositions. Ces propositions indépendantes peuvent sont reliées par juxtaposition (,;: ) ou par coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car, cependant, alors, puis).
- Les subordonnées.
La subordonnée, quant à elle, comporte une principale qui gouverne une ou plusieurs subordonnées comme dans l’exemple suivant : elle est venue parce qu’elle voulait revoir son frère. Mot subordonnant relie la proposition principale et la proposition subordonnée.
- Il existe différentes propositions subordonnées :
* Relative (il s’agit d’une expansion du nom dont la fonction est d’être complément de l’antécédent) : La fille que j’ai aperçue est jolie. Qualifie, précise, complète un nom. Introduite par pronom relatif : qui, que, dont, où.
* Conjonctive complétive : Elle savait qu’il viendrait. Introduite par que. COD du verbe de la principale. Elle se reconnait aux verbes d’opinion qui l’insère : je crois que, je crains que, je pense que ….
* Interrogative indirecte : Elle se demande s’il viendra. Forme de complétive car elle est COD. Introduite par si, quel, comment…elle restitue une question posée au style direct.
* Conjonctive circonstancielle : Lorsqu’il eut fini de lacer ses chaussures, il sortit.
* Infinitive : Les vaches regardent passer les trains. Les 2 verbes ont deux sujets distincts.
* Participiale : La vaisselle terminée, il reprit son téléphone. Même remarque.
Truc pour reconnaître une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle
- Elle est subordonnée à une proposition principale dont elle complète le verbe. Plusieurs subordonnées peuvent se suivre : Lorsque je vais sur la jetée, et que je regarde le bout du ciel, je suis déjà de l’autre côté.
- Elle est introduite par une conjonction de subordination : lorsque, comme, quand, ou par une locution conjonctive : parce que, après que.
Les propositions conjonctives circonstancielles expriment :
Circonstances | Subordonnants | Modes | Exemples |
Cause | Parce que, du fait que, puisque, vu que, étant donné que, comme, sous prétexte que | Indicatif | [Sous prétexte qu’Odette était une femme légère], [Swann ne cessait de la surveiller]. |
Non que | Subjonctif | [Je suis venu te voir], [non que je veuille contrôler tes occupations], mais [parce que je suis inquiet]. | |
Conséquence | Si bien que, de telle sorte que, de manière que, à tel point que, au point que | Indicatif | [Je suis tellement confus] [que je n’ose pas dire] [ce qui m’amène]. |
Trop (assez)… pour que | Subjonctif | [Il est trop poli] [pour que je lui fasse confiance]. | |
But | Pour que, afin que, de peur que, de crainte que | Subjonctif | [On l’avait détaché] [pour qu’il pût marcher]. |
Condition | Si | Indicatif | [S’il voulait], [il pourrait]. |
Au cas où | Conditionnel | [Viens], [au cas où il te le demanderait]. | |
A condition que, pourvu que, en supposant que, à moins que, pour peu que, soit que… soit que | Subjonctif | [Avec une folle indulgence mon père fermait les yeux], [à la seule condition que ni mes frères ni les domestiques ne l’apprissent]. | |
Concession | Bien que, quoique, qui que, quoi que, quel que | Subjonctif | [Bien qu’il ait perdu son procès], [son recueil eut beaucoup de succès]. |
Même si | Indicatif | [Même s’il le voulait], [il ne pourrait pas le faire]. | |
Opposition | Tandis que, alors que | Indicatif | [J’aime le théâtre] [alors que le cinéma m’ennuie]. |
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