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George Sand, Pauline, chapitre III

Commentaire de texte : George Sand, Pauline, chapitre III. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  1 089 Vues

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Georges Sand, Pauline ( Chapitre III)

George Sand ( de son vrai nom Lucile-aurore Dupin) est la seule femme du XIXe siècle à pouvoir vivre de sa plume. A l’âge de 18 ans, elle épouse le baron de Dudevant. Ils auront deux enfants mais elle se détache de son mari en 1830.

Elle mène alors une existence très libre, parfois jusqu’au scandale. Les hommes se succèdent dans sa vie : Sandeau, Musset, Chopin.

Elle doit son pseudonyme à Jules Sandeau avec qui elle écrit un roman. C’est ainsi qu’elle découvre sa vocation littéraire.

Pauline est un roman publié en 1839-1840 dans la Revue des deux Mondes puis édité en volume en 1841. Il s'agit d'une étude sociale qui relate les retrouvailles entre deux amies dont l'une, Pauline, supporte mal l'ennui de sa vie en province, tandis que l'autre est partie à Paris pour devenir actrice. On y retrouve des revendications sociales et féministes chères à l’écrivaine.

Problématique :  Dans quelle mesure ce texte critique-t-il la condition féminine ?

Axes :

  1. une famille idéale
  1. Les sœurs entre elles

Elles sont très unies et heureuses entres elles . »leur intimité » «  enjouement ». Laurence prend le temps de lire des vers à ses osuers. Les deux plus jeunes ont beaucoup de respcet et offrent une attitude religieuse face à leur aînée cf lexique religieux«  recueillies ».

  1. Le rôle maternel

-La mère est entièrement dévouée à ses enfants puisqu’elle se consacre à leur « éducation «  et le fait également sur son temps libre cf «  ses plus douces heures de liberté « .

-Physiquement, elle prend soin d’elle «  fraiche et mise avec goût » : une femme parfaite ( pour la société) et qui ne se lasse pas d’admirer sa progéniture. En somme , une figure de sainte cf «  béatitude », « entrailles » cp lexical religieux

  1. …qui contraste avec la vie de Pauline
  1. Un choc pour elle

-« ne..que » + «  frappée »= métaphore qui marque le choc de Pauline face à une telle image du bonheur parfait.Elle ne voit que cela.

-Tout cela lui paraît même irréel l. 33 « Pauline pensait rêver ».

-Une force intérieure la ronge et l’empêche, tel un garde-fou,  d’accepter cette vision du bonheur familial.L 34 «  elle ne pouvait se décider à croire.. »

-Pauline a peur. Une hypothèse est émise par le narrateur L35 » peur de se trouver inférieure à Laurence ». Le modalisateur «  peut-être confirme que ce n’est qu’une hypothèse mais , avec un PDV omniscient, le lecteur accordera crédit à cette pensée.

       b)  Un contraste avec sa propre vie :

-PDvue omniscient nous permet d’accéder aux pensées de Pauline l. 10 » Pauline en fit la remarque avec souffrance ».

 -« faisaient un contraste…mère » Les liens mère/fille mis en cause. Le lien doux et rassurant qui unit la famille de Laurence est aux antipodes de ceux q. unissaient Pauline à sa mère quand elle était enfant  « haine et crainte ».

-L’effet miroir de la famille opère chez Pauline et lui fait mal. Elle se rend compte qu’elle n’a jamais connu ce bonheur et cet amour-là avec sa propre mère.

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