Francais, sujet invention:

Maeva Lollia                                                                                                                                   1ère ES

SUJET D’INVENTION

La scène se déroule dans un petit café situé en face d’un petit théâtre. Pierre et son ami Raoul tout deux passionné par le théâtre discute autour d’un café suite à la représentation de " Les Bonnes " de Jean Genet qu’ils viennent tout juste de voir.

RAOUL- Eh, bien, j’ai était très surpris, j’ai trouvé que cette représentation des "Bonnes" était bien épatante.

PIERRE, dubitatif - Ah bon, tu trouves ? Moi, c’est tout le contraire, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus réfléchis. Pour moi, les traits des personnages et les décors étaient trop exagéraient. Si le metteur en scène avait suivi les idées du dramaturge Diderot ou de Podalydès, la pièce aurait était certainement meilleure.

RAOUL, avec un sourire moqueur - Mon pauvre Pierre, le metteur en scène d’après moi savait très bien ce qu’il faisait car "Les bonnes " de Jean Genet est une pièce qui s’inscrit à la fois dans le tragique et dans le comique et justement en exagérant les décors et les traits des personnages il a voulu approfondir se coter comique .

PIERRE - Je comprend ton argument, mais pour moi ils ont juste servit à rendre la pièce grotesque.

RAOUL - Grotesque dis tu ? Tu dois bien être le seul a pensé ça. Car avec ces « exagérations » comme tu dis, on comprend dès le début de la pièce, dans le jeu des bonnes quand Solange et Claire se donnent la réplique assassine que l’une l’autre se méprise. Chose, je pense qui aurait était plus dure à comprendre sans ces exagérations.

PIERRE - Je suis désolé Raoul, mais je suis obligé de te contredire. Car ce n’est pas en exagérant les personnages qu’on comprend mieux le jeu qu’il y a entre Claire et Solange. Puisque toutes personnes étant allé voir cette pièce à forcement entendu parler de cette pièce ou c’est un minimum renseigner dessus pour savoir que Claire et Solange dans leurs jeux se méprisent.

RAOUL - Donc si je comprends bien pour toi toutes les personnes qui se trouver dans la salle avaient connaissance de l’histoire de la pièce.

PIERRE - Bah bien sûr, j’en suis certains.

RAOUL - Partons du principe que non. Ne penses tu pas qu’une personne n’ayant jamais entendus parler " Des bonnes" se trouve moins dérouter devant cette représentation-là que par rapport une à la Diderot ?

PIERRE - De ce point de vu là tu as certainement raison. Après moi, je me base sur mon avis personnel, car je sais que la première fois que j’ai vu " Les bonnes ", c’est une pièce que j’avais trouvé très burlesque et maintenant cette représentation elle a confirmé ce que je penser. Je trouve cette pièce ridicule.

RAOUL, étonné - Ridicule ?

PIERRE, en riant- Oui, tu as bien entendu. Car cet étrange dialogue dans la vie réel n’aurait jamais eu lieu, jamais une simple domestique se serait permis même en face de la pire des Maîtresse de se rebeller de la sorte ou bien encore jamais une domestique se serait permise de manquer de respect à sa Maîtresse au point de lui cracher dessus. Et avec le choix du metteur en scène cette scène fait preuve de grossièreté et donne un air hébété a la domestique.

RAOUL- Ce dialogue contrairement à ce que tu penses sert a critiquer et à dénoncer la bourgeoisie en cherchant a créer une sorte de malaise chez les spectateurs. Le metteur en scène, justement a voulu exagérer ce passage pour nous bouleverser pour nous faire sortir de notre zone de confort et il a réussi, regarde toi ça t’as fait ressentir quelque chose même si ce sentiment et péjoratif .

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