Fiche de révision "L’Etranger, l’incipit, Albert Camus"
Fiche : Fiche de révision "L’Etranger, l’incipit, Albert Camus". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paul Caillard • 23 Janvier 2019 • Fiche • 1 252 Mots (6 Pages) • 2 342 Vues
L’Etranger, l’incipit, Albert Camus:
Introduction :
Parut en 1942, l’étranger est le premier roman d’Albert Camus. Camus est un auteur du 20ème siècle né à Alger. L’extrait que nous allons étudier est l’incipit de ce roman, connu notamment grâce à sa première phrase déroutante : « Aujourd’hui, maman est morte. »
En quoi cet incipit est-il déroutant et quelle image du héros nous renvoi-t-il ?
Plan :
- Un début surprenant :
- Une entrée dynamique dans l’histoire :
- 1ère phrase surprenante car pas banal, pas quotidien et important
Inverse quand dans un début normal→ entrée dans l’histoire brutal
- Pas de présentations pers (âge, nom ?) → Entrée brutal
- Manière d’écrire : journal de bord (1er pers, description temporel, auteur fait comme si on connaissant déjà son passé → entrée dans la vie du personnage
- De multiples registres inexplorés :
Aucun registre clair, des amorces mais pas d’approfondissements :
- Registre polémique : quand il parle au directeur
« j’ai commencé à lui expliquer » → « vous n’avez pas à vous justifier »
- Registre lyrique : quand il apprend la mort de sa mère
« cela ne veut rien dire »… → pas d’expression de sentiments
- Un personnage immédiatement déroutant :
- 1er phrase : aucun sentiment (phrase courte → pas d’importance)
Présente seulement les faits et pas comment il les ressent
- « ou » conjonction de coordination → hésitation → désintéressement
- « je ne sais pas » → pas intéressé
- Un personnage principal déroutant et enfantin :
A) Un personnage qui n’exprime pas de sentiments :
- Il exprime seulement les faits : verbes d’actions
- Phrase courte → froideur
- « avec un excuse pareil » : considère l’enterrement comme un moyen de ne pas aller travailler
- Répétition « peut être » → hésitation → pas important
B) Les rapports entre le héros etsa mère :
Rapports mère/fils éloignés :
- « maman passait son temps à me suivre des yeux en silence » → aucun échange, contact visuel seulement.
- Fils n’accorde pas beaucoup d’importance à sa mère : « cela me prenait mon dimanche » → aller voir sa mère est un effort et pas un plaisir.
- MAIS, répétions « maman » → langage familier → proche de sa mère
C) Un personnage enfantin :
- « ce n’est pas ma faute », « à la maison », « maman » → langage enfantin.
- Le directeur le considère également comme un enfant : « mon cher enfant ».
Autres problématiques :
- Pourquoi les choix romanesques faits par l’auteur sont-ils à la fois déroutant et stimulants ?
- En quoi cet incipit éclaire-t-il le titre de l’œuvre ?
- En quoi cet incipit et le personnage qu’il met en scène sont-ils révélateurs de regard de l’écrivain sur l’homme et le monde ?
Conclusion :
Dès le début de ce roman, l’auteur nous plonge dans l’histoire. En effet, il fait en sorte que le lecteur ai l’impression d’ouvrir une page au hasard dans un livre. Cette entré dynamique dans l’histoire surprend le lecteur. Même si on nous ne présente pas vraiment les personnage, on comprend vite que Meursautl, le personnage principal, est un héro particulier. En effet, il paraît très froid, autant avec la ralation avec sa mère que dans ses propos. Meursault est donc étranger à la société. En effet, il ne respecte pas les codes de la société, comme par exemple s’attrister lors de la mort d’un proche. Ici, Meursault est totalement froid vis à vis de la mort de sa mère. Il est également étranger à sa mère puisqu’il n’entretien pas de force relation avec elle. Le fait qu’il soit étranger à la société et à sa mère nous renvoi au titre de l’œuvre : l’étranger.
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