Fiche de lecture : La Peste
Commentaire de texte : Fiche de lecture : La Peste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kzel Bao • 30 Juin 2016 • Commentaire de texte • 1 172 Mots (5 Pages) • 1 370 Vues
Fiche de lecture : La Peste (texte 3) |
Analyse de la confession de Tarrou :
Dans cet extrait la peste est à son sommet (6 mois) et Tarrou et Rieux sont sur la terrasse au-dessus de chez la vielle asthmatique. Tarrou raconte son histoire.
Tarrou s’adresse à Rieux, ce qu’il dit est rapporté au discours direct, comme on peut le voir avec les guillemets.
Dans son discours Tarrou parle de son expérience et de ses sentiments. Les verbes au passé composé dont Tarrou est le sujet (« Je ») nous indique que Tarrou raconte son histoire d’où la forte présence de la première personne du singulier ex: « Je n’ai pas changé » ; « J’ai simplement aperçu » ; « j’ai continué » ; « j’ai appris » ; « j’ai perdu » ; ou encore « j’ai décidé ». Dans notre extrait le passé composé a une valeur d’accompli, ce que Tarrou a accompli, et vécu.
Le père de Tarrou était avocat général, et dans sa jeunesse Tarrou a assisté à l’exécution d’un homme ce qui l’a choqué, par la suite il va intégrer un groupe politique qui est contre la peine de mort et pourtant qui tue les personnes qui n’ont pas les mêmes convictions qu’eux. Tarrou culpabilisera comme on peut le voir avec la phrase « j’ai honte », ou encore avec l’hyperbole « honte à mourir »
La présence de verbe de connaissances dans ce texte nous prouve que Tarrou a appris de son expérience : « J’ai appris » ; « Je sais » ; « Je sais de science certaine » ; « je sais tout de la vie ».
C’est pourquoi Tarrou prend position contre la peine de mort. « J’ai décidé de refuser tout ce qui, de près ou de loin, pour de bonnes ou de mauvaises raison, fait mourir ou justifie qu’on fasse mourir » Dans son discours il utilise la métaphore de la peste pour parler de la peine de mort : « j’ai appris cela que nous étions tous dans la peste », et il fait un lien entre pestiféré et meurtrier : « Je sais seulement qu’il faut faire ce qu’il faut pour ne plus être un pestiféré… » D’ailleurs le champ lexical de la mort est présent tout au long du texte : « mourir » ; « un meurtrier » ; « tuer » ; « tuer » ; « mourir » ; « l’ennemi mortel » ; « mourir ou justifie qu’on fasse mourir ».
« C’est pourquoi encore cette épidémie ne m’apprend rien, sinon qu’il faut la combattre à vos côtés. » cette phrase nous montre bien que pour Tarrou combattre la peste et la peine de mort, d’où la présence de verbe d’obligation : « Je sais seulement qu’il faut faire ce qu’il faut pour ne pas être un pestiféré […] » ; « qu’il faut la combattre » ; « qu’il faut surveiller » Les verbes d’obligation sont à la troisième personne du singulier, ce « il » a une valeur universelle ce qui montre que son discours prend une valeur universelle. De plus ces verbes d’obligation ne donne pas d’ordres mais une sorte de conseille pour retrouver la paix comme on peut le voir avec les phrases : « Nous faire espérer la paix, ou une bonne mort à son défaut. » ou encore « C’est cela qui peut soulager les hommes et, sinon les sauver »
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