Fiche de courant littéraire : le classicisme
Fiche : Fiche de courant littéraire : le classicisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Potato aka Spud • 27 Mars 2017 • Fiche • 456 Mots (2 Pages) • 778 Vues
Fiche courant littéraire n°
Le Classicisme (XVII°s)
ou le règne de la raison
L'âge classique
→ lors de la 1ère partie du règne de Louis XVI (1661-1685) =monarchie absolue.
→ en réponse à l'esthétique baroque.
→ Richelieu crée l'Académie française en 1635.
→ la langue est fixée, les règles énoncées et codifiées par Nicolas Boileau dans son Art Poétique (1674).
Un idéal esthétique : le triomphe de l’ordre et du goût :
Le classicisme prône l’imitation des anciens (cf. fiche Antiquité) :
- Clarté : « ce qui conçoit bien s'énonce clairement » Boileau, Art Poétique (1674).
- Vraisemblance : refus des incohérences.
- Bienséance : L'art et la morale sont liés, on ne doit ni choquer ni aller à l'encontre des conceptions politiques ou religieuses.
→ 3 Principes également appliqués au théâtre donne naissance à la règle des 3 unités :
→ « qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli / tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » Boileau.
→ grand principe : Placere Docere : « il obtient tout les suffrages celui qui unit l'utile à l'agréable, et plaît et instruit en même temps » Boileau.
De grands auteurs dans tous les genres :
- Théâtre :
→ Pierre Corneil exalte l'héroïsme de ses pers. : le devoir passe avent la passion (Le Cid, 1637).
→ Molière cherche à plaire et à instruire, à faire rire en dénonçant les travers de son époque : Les Précieuses ridicules (1659), Tartuffe (1664), D.on Juan (1665), Le Misanthrope (1667), Le Bourgeois gentil homme (1671)
→ Jean Racine empreinte ses sujets à l'antiquité : pers. dans un mécanisme tragique implacable, dévorés par les passions : Andromaque (1667), Phèdre (1677).
- Fable :
→ Jean de la Fontaine renouvelle le genre antique : Fables (1668-1694).
- Portrait et Maxime :
→ La Rochefoucauld exprime sa vision pessimiste de l'humanité et s'inpire des jeux littéraires inventés dans les salons : Maximes (1665).
→ ces Maximes sont ironiques et ''provocants'' : « Si nous n'avions pas tant de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer chez les autres ».
→ Jean de la Bruyère compose des portraits satiriques comme L'hypocrisie (Onuphre), La distraction (Ménalque), ... dans Les Caractères (1688).
- Roman :
→ Madame de la Fayette
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