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Extrait du Traité sur la tolérance Voltaire 1763

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Par   •  15 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  2 081 Mots (9 Pages)  •  1 319 Vues

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Extrait du Traité sur la Tolérance de Voltaire

Introduction :

Voltaire est un écrivain et philosophe français qui a marqué le 18e siècle. Son œuvre littéraire est riche et variée : son importante production théâtrale, ses longs poèmes épiques, et ses œuvres historiques firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au 18e siècle. Son œuvre comprend aussi des contes, notamment Candide. A travers ces textes Voltaire prend des risques, écrivain engagé il ce lance dans un combat contre le fanatisme sous toute ces forme, par exemple il défend un protestant condamné à mort à tort pour l’assassinat de son fils. Son œuvre toute entière se met au service de la tolérance et de la vérité comme Traité sur la tolérance publié en 1763.

Dés la première phrase, Voltaire simule une évidence concernant sa thèse et ma facilité qu’il a convaincre son lecteur. Pourtant c’es une antiphrase. Il utilise l’ironie, puisqu’il va finalement écrire tout un livre afin, par de multiple moyen d’art et d’éloquence, de convaincre son lecteur. C’est pourquoi nous allons nous intéressé à cette extrait.

I. En impliquant le lecteur grâce à la forme du dialogue

A. Un dialogue vivant entre l’auteur et le lecteur

- Voltaire va utiliser la première personne pour bien impliquer le lecteur, et lui-même en général.

- On a différent type de phrase utilisé, comme des phrases exclamatives (L.3-6) et interrogative (L.3-5-26-36).

-Avec « Ecoutez-moi » (L.12) On a cette impression qu’il s’adresse au lecteur, le « moi » inciste sur son implication. « Je vous dit »(L.2) montre qu’il parle au lecteur. « Hé bien » (L.6) le ton est naturel, normalement utilisé à l’oral et peu a l’écrit, ces 2 mot montre une théatralité souvent utiliser au long du texte.

-Le dialogue entre Voltaire et le lecteur est direct afin de l’impliquer dans le texte pour qu’il puisse prendre partit.

B. Un lecteur intolérant ?

-Voltaire montre la présence d’un lecteur intolérant avec «Quoi ! Mon frère le Turc ? Mon frère le Chinois ? Le Juif ? Le Siamois ? » (L.3) c’est une énumération de question rhétorique avec un choix de région bien réfléchi qui possède une autre religion que le christianisme. (L.6) -(L.4) « Oui sans doutes ; ne sommes nous pas tous enfants du même père et créatures du même Dieu ? » est une question rhétorique, elle représente le lecteur ainsi que l’auteur, car ils ont des points de vue différents qui les opposent. Par cette question rhétorique, Voltaire engage le lecteur.

-« Mais ces peuples nous méprisent, mais ils nous traitent d’idolâtre » montre une intolérance est un mépris de la part du ‘’lecteur’’. La conjonction de coordination « mais » répéter deux fois montre que l’argument précédent « il faut regarder tous les hommes comme nos frères » réfute le lecteur.

-(L.7-8) « au moins l’orgueilleuse opiniâtreté » montre le jugement de Voltaire face au intolérant car souvent ils ne veulent rien entendre et reste bloqué sur leurs idées

C. L’auteur et le lecteur se confondent

-A la fin de l’extrait, au dernier paragraphe, il y a une grande présence du pronom « vous » Ce « vous » représente les victimes et est utiliser afin que le lecteur si identifie, qu’il ce mettent à la place de ces victimes, de ces personnes persécuté, qu’il s’imagine qu’il soit lui-même la victime. « Vous » est toujours suivis de mot qui représente l’injustice. « Que vous n’ayez point d’avocat » « que votre accusateur ne vous soit pas connu » « vous condamne » « vous applique à 5 torture » ect…

-Voltaire crée chez le lecteur un sentiment d’empathie, d’injustice, de crainte d’être un jour ciblé par cette injustice. Ainsi le lecteur prend partit des dire de Voltaire.

II. En cherchant à l’instruire, à le faire réfléchir par lui-même

A. Grâces à un discours organisé (progression du texte)

-Voltaire va commencer à attirer l’attention du lecteur avec ces dialogues imaginaire entre un moine bouddhiste et un iman avec (L.8) « je pourrais étonner au moins l’orgueilleuse opiniâtre d’un iman ou d’un talapoin, si je leur parlais à peu près ainsi » un talapoin étant un moine bouddhiste. Le lecteur ce sent ainsi moins concerné par les critiques faite par Voltaire sur ces pays, étant éloigné du leur.

-Puis il y aura un discours entre Voltaire et un dominicain inquisiteur(L.20), d’abord représenté comme simple chrétien, Voltaire précisera sa cible comme un dominicain inquisiteur pour la foi qui incarne l’intolérance religieuse en France. Car Voltaire amène aussi le lecteur à critiquer son pays

-Tout au long du texte Voltaire va s’impliquer et prendre le pouvoir de la parole afin de convaincre le lecteur en utilisant le conditionnel car ne l’oublions pas il imagine une situation non réel.

B. Grâce à des récits et conversations imaginaires

-A la ligne 13, il y a un début d’apologue, un récit, sur les fourmis et une animalisation car les fourmis représentent les hommes, et la fourmilière représente la communauté religieuse.

-Il y a la présence d’hyperbole de la ligne 14 à 16 « lui sont en horreur » « seule heureuse » « éternellement infortuné »

-(L.14) « il n’y a que ma fourmilière qui soit cher à Dieu » c’est une exagération des paroles divines

-L’exemple de la fourmi sert d’allégorie, car Voltaire veut que le lecteur ce rendent compte lui-même de l’absurdité de cette idée,

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