Exemple de compte rendu d'audience

Jean-Claude Romand, toujours perdu dans ses mensonges.

Publié le //1996

L'affaire Romand à Bourg en Bresse. Les demandes d'explications sont nombreuses mais Romand se perd dans ses mensonges.

Jean-Claude Romand au tribunal.

Corinne, divorcée et mère de deux enfants, est appelée à la barre. Elle vient d'évoquer la relation qu'elle entretenait avec Romand à la demande du juge d'instruction. La psychologue pour enfant aurait séduit l'accusé malgré sa situation familiale. Il semblerait qu'elle est été attirée par cette homme surtout pour son argent puisque il ne l'attirait pas du tout physiquement.

« Je me rappelle des bons moments que nous avons partagés, les dîners à Paris, nos conversations sur ses recherches, notre voyage à Leningrad… Nous qui vivions dans le secret, qui mentions à nos proches, je me rends compte que c'est toute cette relation qui n'était qu'un mensonge. »

Jean-Claude Romand ému sur ses paroles, devient livide, et se met à pleurer doucement.

-« Mes sentiments a ton égard était sincères. »

-«Cesse de mentir, comment peux-tu éprouver des sentiments envers quelqu'un à qui tu as menti du début à la fin ? »

Elle le regarde puis n'y arrive plus, tandis que lui baisse le regard par peur de croiser le sien, par honte.

-« Comment peux-tu éprouver des sentiments envers moi alors que tu as tenté de me tuer! Je croyais te connaître ! Ta femme, tes enfants, tes parents, je n'aurais été qu'une de plus sur la liste ! Regarde toi ! »

-« Je n'ai jamais voulu te tuer.»

-« Tu as été démasqué, tu te perds dans tes mensonges ! Lève les yeux, assume tes actes et tes propos.»

Corinne hausse la voix, sa colère est palpable dans la salle, elle observe cette homme, qui a le regard vide et le visage cerné. Dans le regard de Corinne, il n'est plus rien. « Après m'avoir agressé tu m'as dis « Si j'avais voulu te tuer, je l'aurais fait dans ton appartement, et j'aurais tué tes filles avec toi.» Tu en aurais été capable ! Ta femme, Florence, était tellement adorable, mais le pire reste tes enfants.., ceux que tu as enfanté, tu les as lâchement tué avec une carabine ! Quel sorte d'être humain peut faire un tel acte ?»

-« C’ÉTAIT TROP DE STRESS. »

Le juge d'instruction veut connaître le déroulement de l'agression d'après Romand puis ensuite d'après Corinne. Romand se lève, et s'exprime en tremblant.

-« Nous avions un dîner chez les Kouchner, mais nous nous étions perdu et je me suis donc arrêter à une aire de pique-nique, pour trouver leur numéro qui était sur un papier dans le coffre, j'ai fouillé dans tout le coffre mais ne l'ai finalement pas retrouvé.

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